20/03/2013 - Le premier long métrage de l'Argentin Andrés Muschietti, co-écrit et produit par sa soeur Barbara, offre sa première grande joie de l'année au cinéma espagnol

La coproduction hispano-canadienne Mamá [+lire aussi :
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fiche film], restée un mois et demi à l'affiche en Espagne, y a réalisé près de 8 millions d'euros de recettes et plus d'1,1 million d'entrées. Contre toute attente des experts du secteur, le film n'a pendant trois semaines pas quitté le sommet du box-office national. Il a ainsi offert au cinéma espagnol sa première grande joie de l'année – la deuxième est venue du succès des Amants passagers [+lire aussi :
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fiche film], qui est devenu le lancement le plus réussi de la carrière d'Almodovar, bien que la comédie ait perdu 60% en son deuxième week-end. Le succès de Mamá ne s'arrête pas là : aux États-Unis, le film a encaissé 33 millions de dollars et raflé la première place du classement le week-end de sa sortie.

À ce jour, ce premier long métrage de l'Argentin installé à Barcelone Andrés Muschietti (interview) totalise près de 120 millions de dollars de recettes dans l'ensemble du monde, dont 71 aux États-Unis, et il va sortir prochainement dans d'autres territoires majeurs comme l'Italie (ce jeudi 21 mars), le Brésil (le 5 avril), l'Allemagne (le 18 avril) ou la France (le 15 mai), ainsi qu'en Finlande (le 22 mars), en Suède (le 3 avril), en Norvège (le 5 avril), en Autriche (le 19 avril), en Belgique (le 15 mai) et au Danemark (le 20 juin).

Mamá a été co-écrit et produit par Bárbara Muschietti, soeur du réalisateur. Sa société Toma 78 s'est adjoint comme coproductrice la société canadienne De Milo, qui a fourni 70% des 14 millions d'euros de budget du film.

Le marché international a joué un rôle fondamental : bien que les ventes internationales du film n'aient pas été confiées à une agence spécialisée mais soient assurées par la société de production, Mamá sera distribuée pratiquement dans le monde entier. Le parrainage de Guillermo del Toro, producteur délégué du film, a sans doute beaucoup contribué à lui ouvrir des portes.

Ces ambitions internationales "étaient très claires dès le début", explique Bárbara avant d'ajouter qu'elle savait "qu'il fallait faire ce film avec un budget conséquent. Par chance, nous avions Guillermo avec nous et nous avons trouvé au Canada un partenaire parfait".

“Du côté espagnol, le financement a suivi un chemin assez orthodoxe. Nous avons vendu des droits de diffusion à Antena 3 et TV3 et nous avons été aidés par l'ICEX et les aides à l'amortissement de l'ICAA. Entre eux, ils nous ont fourni une bonne partie de nos 30%. Le reste a été complété par des pré-ventes", a précisé Bárbara pou Cineuropa. 

(Traduit de l'espagnol)