24/03/2003

Satisfaction des organisations professionnelles du cinéma français après l’annonce mercredi 17 mars par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel des nouvelles obligations d’investissements des chaînes cinéma du câble et du satellite.

La Chambre syndicale des producteurs et exportateurs de films français s’est ainsi félicitée de ces décisions encadrant légalement les obligations d'acquisitions d'œuvres cinématographiques, en particulier de la contribution de Ciné Cinéma, «un effort sensible allant au-delà des obligations réglementaires».
Le groupement qui réunit les chaînes Ciné Cinéma Premier, Ciné Cinéma Emotion, Ciné Cinéma Frisson, Ciné Cinéma Classics, Ciné Cinéma Auteur et Ciné Cinéma Succès s’est engagé à consacrer pendant trois ans 26 pour cent de ses ressources totales annuelles à l’achat de droits de diffusions d’œuvres européennes (27 pour cent la quatrième année) et 22 pour cent la première année à des films français (ensuite 1 pour cent de plus par an).

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Un minimum d’achats garanti par mois et par abonné a également été fixé: 0,85 euro en 2003, puis 0,95 euro et 1 euro les années suivantes. Enfin, CinéCinémas est désormais soumis à une clause de diversité et doit réserver cette année 25 pour cent de ses achats de films français à des longs-métrages à petit budget (inférieur à 5,35 millions d’euros). Ce pourcentage peut varier de 20 à 45 pour cent en fonction de l’évolution du nombre d’abonnées.
Cet apport financier qui s’ajoute à celui imposé aux cinq chaînes de TPS Cinéma arrive à point pour les producteurs français confrontés à la régression des investissements de Canal+.