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PRODUCTION Norvège

Après Happy, Happy, Sewitsky a le mal du pays dans la production Maipo Homesick

par 

- L’Institut du cinéma norvégien soutient le nouveau projet d’Anne Sewitsky avec la productrice Synnøve Hørsdal, une série de documentaires télévisés sur la Seconde Guerre mondiale et quatre films "New Ways"

La Norvégienne Anne Sewitsky (photo), dont le premier long métrage, Happy, Happy [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
 (2010), lauréat du Grand Prix du jury à Sundance, a été invité à plus de 30 festivals internationaux et vendu à plus de 50 pays, s'apprête à tourner son troisième film, Homesick, qui vient de recevoir 1,7 million d’euros de l’Institut du cinéma norvégien.

Sewitsky et sa productrice Synnøve Hørsdal, de Maipo Film, sont la quatrième équipe réalisation-production que l’Institut a décidé de soutenir sur leur deux ou trois prochains projets. Homesick est le deuxième du lot. Son budget est de 3 millions d'euros. Son tournage commencera l'automne prochain et Nordisk Film Distribusjon prévoit de le lancer sur les écrans nationaux fin 2014.

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Ragnhild Tronvoll, la scénariste d’Happy, Happy, a renouvelé Homesick sa collaboration avec Sewitsky. Le film parle "de la famille, du sentiment d'appartenance et de l'amour destructeur" à travers l'histoire de Charlotte, qui vient de s'installer avec son petit ami Dag et la famille de sa meilleure amie Martha lorsqu’elle apprend qu’elle a un frère de dix ans son cadet. À partir du moment où ils se rencontrent, sa vie bascule.

L'Institut a alloué 200 000 euros à la série télévisée en trois parties Allied and Alone, une production de Kristian Karlsen pour Ekkofilm qui sera réalisée par Stian Trovik et dont le budget total se monte à 1,3 million. Ce projet documentaire évoque l'invasion de la Norvège par les Nazis en 1949 et le manque de soutien de la part des Alliés, le Royaume-Uni et la France.

Quatre projets “artistiques et audacieux” par de jeunes réalisateurs norvégiens ont été subventionnés dans le cadre du programme New Ways de l’Institut. Parmi eux se trouvent deux longs métrages (The Beautyd’Aasne Vaa Greibokk et Into the Wild d’Ole Giæver) et deux documentaires (Apophenia de Håvard Fossum  et Odelde Birgitte Sigmundstad).

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(Traduit de l'anglais)

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