04/09/2013 - Dix jeunes comédiens belges, venus de tous les horizons, et à l’aise à l’écran aussi bien qu’à la scène, se prêtent au jeu du portrait de groupe

Ce samedi paraissait dans le supplément week-end de La Libre Belgique, l’un des deux grands quotidiens belges francophones, un portofolio et une série d’interviews de 10 jeunes comédiens qui devraient faire le cinéma belge de demain. Cette opération, née à l’initiative du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, permet de faire le point sur les têtes émergentes qui surgissent sur les écrans belges, et souvent français, du cinéma actuel.

On découvre au détour des interviews une génération pas si spontanée que cela, éclose sur le terreau fertile de leurs brillants ainés, révélée par les grands réalisateurs du cinéma belge d’aujourd’hui (Thomas Doret chez les Dardenne, Pauline Etienne chez Joachim Lafosse), et inspirée par leurs congénères (Thomas Doret cite Jérémie Rénier quand David Murgia cite Olivier Gourmet ou Bouli Lanners). Une génération protéiforme, qui jongle entre les disciplines. Beaucoup se se sont frottés à la scène, chantent, et même dansent. Ambre Grouwels, révélation du prochain film de Stefan Liberski, Baby Balloon, vient des comédies musicales. Stéphanie Crayencour prépare un déjà deuxième album, après La Garçonnière paru en 2011, et écrit par le chanteur belge Saule.

Ils ne brûlent pas seulement la pellicule, mais aussi les planches. Joffrey Verbruggen joue son premier one-man-show, Liberté, à Paris, tandis que David Murgia s’apprête à tourner avec son spectacle Discours à la nation, créé au Théâtre National, et qu’Anne-Pascale Clairembourg enchaînera pas moins de trois pièces dans les mois qui viennent. Portés par ce petit territoire qu’est la Belgique francophone, la plupart d’entre eux passent allègrement les frontières.

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