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INSTITUTIONS Grèce

Adonis Lykouresis est nommé président du Centre de la cinématographie grec

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- Le réalisateur primé est accompagné de deux autres nouveaux membres du comité de direction : Phoebe Angelopoulou (la veuve de feu Theo Angelopoulos) et l'écrivain Petros Markaris

Adonis Lykouresis est nommé président du Centre de la cinématographie grec

Bien que le printemps annonce généralement l'été, l'industrie du film grecque craint de revenir en arrière et retrouver l'hiver, à présent qu' Adonis Lykoyresis (photo) est le nouveau président du Centre de la cinématographie grec.

La nomination de Lykouresis (qui suit la récente démission de Giorgos Papalios) marque le retour des syndicats sur le devant de la scène. Lykouresis est en effet un des membres les plus véhéments de la Guilde des réalisateurs grecs et il est vu comme le bras droit de son président depuis douze ans, Haris Papadopoulos.

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Papadopoulos a fait la une cette année, quand il a été nommé membre et du comité de proposition, et du comité d'approbation pour le fonds de l'ERT (la radio-télédiffusion nationale grecque), tout en restant président de son syndicat. Le problème a de nouveau été soulevé plus tard, quand 350 000 euros ont été accordés pour un téléfilm d'Antonis Sekeris, qui est un protégé de longue date de Papadopoulos.

Lykouresis, primé notamment pour Slaves in their Bonds, a fait ses débuts en tant qu'acteur dans Reconstruction de Theo Angelopoulos.

Deux autres personnalités ont intégré le comité de direction du Centre : Phoebe Angelopoulou (qui est la veuve de Theo Angelopoulos et a produit onze de ses films) et Petros Markaris (qui a occupé plusieurs fonctions au sein du Centre ces dernières années, travaillé sur onze scénarios pour Angelopoulos et co-écrit Lovers Beyond Time pour Lykouresis).

Tandis que le monde du cinéma grec appréhende un retour aux années 1980, Lycouresis s'est adressé à la presse en disant : "La situation est suffocante pour les jeunes comme pour les anciens, mais quand je vois que Nikos Panayotopoulos (The Limousine) est aussi actif qu'Alexandros Avranas (Miss Violence [+lire aussi :
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fiche film
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), cette co-existence de l'ancien et du nouveau me donne l'impression que les choses pourraient changer petit à petit. C'est peut-être un relancement de la machine qu'il nous faut".

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(Traduit de l'anglais)

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