17/11/2013 - Le Giraldillo d'or décerné au perturbant thriller d’Alain Guiraudie confirme l’esprit risqué et avant-gardiste du festival dirigé par José Luis Cienfuegos

Avant de dévoiler la décision du jury, le directeur du Festival du Cinéma Européen de Séville, José Luis Cinefuegos, a annoncé une augmentation de la fréquentation du festival (40% de public en plus par rapport à l’année dernière). Cela avait été remarqué par les longues files d’attente de la 10^e édition de ce festival qui a décerné le Giraldillo d'or à L’inconnu du lac [+lire aussi :
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interview : Alain Guiraudie
fiche film] d’Alain Guiraudie. Claire Mathon a gagné le prix de la meilleure photographie pour ce même film.

Alors que le public a choisi le phénomène Alabama Monroe [+lire aussi :
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interview : Felix van Groeningen
interview : Felix Van Groeningen
interview : Felix Van Groeningen
fiche film] comme meilleur film de la sélection EFA 2013, le jury présidé par le réalisateur espagnol Manuel Martín Cuenca (Caníbal [+lire aussi :
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interview : Manuel Martín Cuenca
fiche film]) a attribué le Giraldillo d’argent au documentaire italien Sacro Gra [+lire aussi :
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interview : Gianfranco Rosi
fiche film] de Gianfranco Rosi « pour sa manière de peindre le quotidien, avec une sensibilité et une humanité extraordinaires ». Le prix du meilleur réalisateur a distingué Tsai Ming-Liang, pour le film franco-taiwanais Stray dogs [+lire aussi :
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fiche film]. Le géant égoiste [+lire aussi :
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interview : Clio Barnard
interview : Clio Barnard
fiche film] de Clio Barnard a reçu le prix du scénario.

Alexandra Finder s’est vu attribuer le prix de la meilleure actrice pour le film allemand The Police Officer´s Wife [+lire aussi :
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interview : Philip Gröning
fiche film], alors que Toni Servillo, merveilleusement séducteur dans La grande beauté [+lire aussi :
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interview : Paolo Sorrentino
fiche film], a été choisi comme meilleur acteur. Le film de Paolo Sorrentino a aussi reçu le Prix Eurimages pour la meilleure coproduction européenne et celui de l’Association d’écrivains d’Andalousie, qui a donné une mention spéciale à 10.000 noches en ninguna parte [+lire aussi :
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fiche film], le troisième long-métrage de Ramón Salazar (interview).

Dans la section « Nouvelles Vagues », le prix du jury Camp_US a été attribué à La jungla interior [+lire aussi :
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interview : Juan Barrero
fiche film], la surprenante première œuvre de Juan Barrero, qui, grâce à ce prix, aura une diffusion bien méritée. La partie non fictive de cette section, dédiée à des œuvres plus alternatives, a distingué Costa da Morte [+lire aussi :
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interview : Lois Patiño
fiche film] de Lois Patiño. Dans la toute nouvelle section« Résistances », le prix Fipresci est allé à El triste olor de la carne [+lire aussi :
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fiche film], de Cristóbal Arteaga, pour "son minimalisme sophistiqué et discipliné dans la narration, mélangeant l’art et l’essai et le thriller social."

C’est donc un palmarès digne et audacieux, cohérent avec l’enthousiasme d’un festival attentif aux nouveaux courants en mutation du cinéma européen.

(Traduit de l'espagnol)