26/01/2016 - Les spectateurs n'avaient pas été si nombreux dans les cinémas tchèques depuis 2010

L'année dernière, les cinémas tchèques ont accueilli un public qui n'avait pas été aussi nombreux depuis 2010 (qui avait inscrit un score de 13,5 millions d'entrées) : près de 13 millions de spectateurs se sont fait une toile, soit 12,11% de plus qu'en 2014 (lire l'article). Le Top 10 2015 a été dominé par les superproductions américaines : Les Minions, le film-phénomène adapté d'un best-seller à l'eau de rose Cinquante nuances de Grey, et bien sûr Star Wars se sont arrogé le podium, dans cet ordre. 830 984 personnes ont vu le premier (en 18 319 séances), Grey a totalisé 557 291 entrées (8568 séances) et le retour de la Force a conquis 478 261 spectateurs (6500 séances, mais le film joue encore dans tout le pays, et il en est à présent à 565 147 entrées après cinq semaines d'exploitation).

L'Union des distributeurs tchèques a calculé que l'année dernière, les ventes nettes avaient passé le seuil du 1,6 milliard de couronnes tchèques (environ 61,8 millions d'euros), ce qui représente une hausse de 14,12% par rapport à l'année précédente. Le tarif moyen de l'entrée a été de 128,81 couronnes (4,77 euros). Comme le nombre de spectateurs et de ventes nettes, le nombre de projections proposées a progressé (de 4,32% par rapport à 2014). 

Les productions locales n'ont hélas pas fait mieux que la deuxième moitié du Top 20. Le film tchèque le plus populaire de 2015 a été la comédie Life is Life [+lire aussi :
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fiche film] de Milan Cieslar (258 274 entrées), placée 12ème au classement, et suivie en 14ème position par la biographie fictionnalisée The Photograph [+lire aussi :
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fiche film] (201 053 entrées), sur la figure controversée du photographe tchèque Jan Saudek, qui a co-écrit lui-même le scénario du film avec sa réalisatrice Irena Pavlásková. Les 16ème, 17ème et 18ème rangs sont occupés par les comédies commerciales locales Dodgeball [+lire aussi :
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fiche film], Husband to Rent et Babovřesky 3 [+lire aussi :
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fiche film], après quoi on trouve à la 19ème place le film de genre Gangster Ka [+lire aussi :
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fiche film]. Quant aux films encensés par la presse The Snake Brothers [+lire aussi :
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interview : Jan Prušinovský
fiche film] et Home Care [+lire aussi :
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interview : Slávek Horák
fiche film], qui ont dominé le palmarès des Prix de la critique tchèque (lire l'article), ils ont vendu respectivement 94 015 et 93 350 entrées. En revanche, Lost in Munich [+lire aussi :
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interview : Petr Zelenka
fiche film], en tête des nominations pour les prochains Lions du cinéma tchèque (avec 15 nominations et la faveur unanime de la critique), n'a réalisé que 30 000 entrées.

L'année 2016 se présente déjà bien pour le cinéma tchèque, puisqu'elle a commencé avec la sortie d'un projet à gros budget qui suscitait beaucoup d'impatience –  Lída Baarová [+lire aussi :
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fiche film] (t.i. The Devil’s Mistress), sur la liaison entre l'actrice tchèque qui donne son nom au film et Joseph Goebbels – ainsi que de la comédie musicale romantique Decibely Lásky [+lire aussi :
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fiche film] (Decibels of Love), qui s'articule autour de morceaux du chanteur de musique pop tchèque Michal David, et du conte de fées Řachanda [+lire aussi :
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fiche film]. 33 films tchèques sont d'ores et déjà au line-up des sorties de l'année, et ce chiffre va augmenter car d'autres titres (commerciaux, d'auteurs, d'animation, documentaires, de genre...) devraient être ajoutés au calendrier.

(Traduit de l'anglais)