15/03/2016 - Le nombre croissant de (co)productions tchèques qui voient le jour chaque année a engagé les organisateurs du Febiofest à leur dédier une section

Le Festival international Febiofest de Prague, une superbe vitrine pour le cinéma non-commercial qui se tient chaque année dans la capitale tchèque, est prêt pour sa 23e édition, qui va commencer le 17 mars et se poursuivre jusqu'au 25. Les programmateurs y ont ajouté une nouvelle section, “Czech Track”, reflétant l'augmentation du nombre de productions et coproductions qui naissent dans le pays chaque année. Parmi les titres sélectionnés dans ce volet, on trouve : l'intense portrait Eva Nová [+lire aussi :
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interview : Marko Škop
fiche film] de Marko Škop ; le saisissant I, Olga Hepnarová [+lire aussi :
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interview : Tomáš Weinreb, Petr Kazda
fiche film], un premier long-métrage par Tomáš Weinreb et Petr Kazda qui a été projeté à Berlin ; la comédie bizarre Šiška De Luxe [+lire aussi :
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fiche film] du Slovène Jan Cvitkovič ; Road-Movie [+lire aussi :
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fiche film] du débutant Martin Jelínek ; Fatal Stories, un titre riche en effets spéciaux qui réunit 3D et 2D ; le thriller The Red Spider [+lire aussi :
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interview : Marcin Koszalka
fiche film], qui s'inspire de faits réels liés à des meurtres en série survenus en Pologne dans les années 1960 ; la parabole We Are Never Alone [+lire aussi :
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interview : Petr Vaclav
fiche film] de Petr Václav ; le film d'aventures expérimental Menandros & Thaïs [+lire aussi :
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fiche film], qui combine actualité et mythologie. 

La section centrale du festival est la compétition New Europe, réservée aux premiers et deuxièmes longs-métrages par “des réalisateurs européens qui ont un style distinctif, une approche radicale, une histoire puissante ou des thèmes actuels”. Cette année, le grand sujet qui ressort de la sélection est l'exclusion sociale. Cette section comprend notamment Eva Nová, I, Olga Hepnarová, le poétique et réaliste Sparrows [+lire aussi :
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interview : Rúnar Rúnarsson
fiche film] de Rúnar Rúnarsson, A Heavy Heart [+lire aussi :
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interview : Thomas Stuber
fiche film] de Thomas Stuber, Hector [+lire aussi :
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interview : Jake Gavin
fiche film] de Jake Gavin et Thank You for Bombing [+lire aussi :
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fiche film] de Barbara Eder. Le public pourra aussi voir les derniers films de Wim Wenders, Alice Winocour, Marcin Wrona, Jerzy Skolimowski et Yorgos Lanthimos dans le cadre du Panorama Cinéma du monde. Quant au cinéma slovaque, il sera au coeur de la Journée slovaque, qui débutera par la projection de The Cleaner [+lire aussi :
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interview : Martin Žiaran
interview : Peter Bebjak
fiche film] de Peter Bebjak, suivi du road movie Stanko [+lire aussi :
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fiche film] de Rasťo Boroš, sur le traffic humain, et du film de la Nouvelle Vague tchécoslovaque Dragon’s Return d'Eduard Grečner.

Dans la lignée de l'année dernière, où le festival a soutenu les manifestations pour la libération du cinéaste ukrainien Oleh Sentsov, les organisateurs ont décidé de remettre un Prix Amnesty International/Febiofest (qui devait initialement s'appeler le Prix Oleh Sentsov) pour honorer les artistes et journalistes incarcérés sans motifs. Parmi les films en lice, on trouve un des grands films européenns de l'année passée, Mustang [+lire aussi :
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interview : Deniz Gamze Ergüven
fiche film] de Deniz Gamze Ergüven, ainsi que Strange Heaven [+lire aussi :
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fiche film] de Dariusz Gajewski, Mediterranea [+lire aussi :
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interview : Jonas Carpignano
fiche film] de Jonas Carpignano et Viva [+lire aussi :
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fiche film] de Paddy Breathnach. 

Le Febiofest accueillera comme toujours une foule d'invités (réalisateurs, acteurs, producteurs…), notamment le scénariste britannique Peter Morgan, l'actrice espagnole Carmen Maura, son collègue allemand Daniel Brühl, le réalisateur et comédien écossais Peter Mullan, le scénariste norvégien Bjørn Olaf Johannessen ou encore le maestro transalpin Marco Bellocchio.

(Traduit de l'anglais)