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FILMS Royaume-Uni / États-Unis

Les Animaux Fantastiques : l’aventure commence

par 

- Le spin-off/préquel du Britannique David Yates, sorti ce matin dans les salles du monde entier marque le retour sur grand écran tant attendu de l’univers magique créé par J.K. Rowling

Les Animaux Fantastiques : l’aventure commence
Dan Fogler, Katherine Waterston, Alison Sudol et Eddie Redmayne dans Les Animaux Fantastiques

Les fans d’Harry Potter, trépignant d’impatience, ont ardemment attendu la sortie de ce film. Inutile de résumer le long buzz qui a précédé la sortie des Animaux Fantastiques [+lire aussi :
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, il suffit de rappeler que ce dernier, sorti aujourd’hui dans les salles du monde entier, marque le retour sur grand écran de l’univers magique créé par J.K. Rowling dans ses livres. Cinq ans après la sortie du dernier film sur les aventures du sorcier, voilà un spin-off/préquel de la saga commencée en 2001 avec Harry Potter à l’École des sorciers plutôt différent étant donné que les protagonistes sont adultes. C’est le premier épisode d’une série de cinq films dédiés aux créatures du monde magique (le second est en préproduction et il est déjà possible de voir la date de sortie des prochains films sur imdb.com, un film sortira probablement tous les deux ans, le cinquième étant prévu pour 2024...). La réalisation a été confiée au Britannique David Yates, qui avait déjà signé quatre des Harry Potter les plus efficaces.

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Parmi les différences substantielles par rapport à la saga précédente, on notera la participation directe et complète de J.K. Rowling en qualité de scénariste (débutante) et de productrice (avec Heyday Films et Warner Bros), et dont la présence sur le tournage est constante et encyclopédique. En outre, pour la première fois, le film ne fait pas référence à un roman lu et presque appris par cœur par des millions de fans, les modifications sont donc possibles. “Les Animaux fantastiques’’, écrit par Norbert Dragonneau en 1927, est l’un des sujets d’étude d’Harry Potter à Poudlard. J.K. Rowling avait publié trois livres, en parallèle aux sept romans sur le sorcier, pour des œuvres caritatives entre 2002 et 2008. L’un de ces livres est le manuel sur lequel est basée cette nouvelle saga cinématographique (deux suites littéraires sont déjà annoncées). Dans le film, nous apprenons que le protagoniste, Norbert Dragonneau, était un élève d’Albus Dumbledore avant d’être renvoyé de Poudlard pour avoir causé un incident impliquant un moldu. En fin de compte, le film possède sa propre identité et autonomie tout en demeurant étroitement lié à l’univers d’Harry Potter.

Le film (que nous avons vu en 3D) ne déçoit pas. Ceux qui ont lu les livres et qui ont aimé les films sont à présent adultes et apprécieront cette histoire plus mûre, comme l’a lui-même défini Yates. Les plus jeunes découvriront un monde magique captivant, qui n’est pas fait de super-héros mais bien de personnes ‘’spéciales’’. Le protagoniste est timide : Norbert Dragonneau, interprété par le Britannique Eddie Redmayne (qui a reçu un Oscar pour Une merveilleuse histoire du temps [+lire aussi :
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), débarque à New York au milieu des années 1920, avec une vieille valise en cuir, magique bien entendu, qui contient quelques-unes des créatures dont fait mention le titre. À ce même moment, la métropole est secouée par une force incontrôlée qui dévaste la ville et met en alerte le MACUSA – le Congrès magique des États-Unis d’Amérique présidé par Madame Séraphine Picquery (Carmen Ejogo). Percival Graves (Colin Farrell), un Auror puissant, directeur de la Sécurité Magique du MACUSA, enquête sur cette présence obscure tout en entretenant des relations étranges avec Crédence (Ezra Miller, l’inquiétant protagoniste de We Need to Talk about Kevin [+lire aussi :
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de Lynne Ramsay), le fils adoptif de Mary Lou Barebone (Samantha Morton), chef du groupe extrémiste Le Nouveau Salem, qui demande une nouvelle chasse aux sorcières. Apparemment, Dragonneau se trouve à New York pour acheter une créature rare à un éleveur américain et l’ajouter à sa ménagerie adorée de bêtes fantastiques en voie d’extinction. Lorsque l’une de ces créatures s’échappe de la valise et commence à causer des ennuis, le jeune sorcier devra affronter le sévère jugement du MACUSA, bien déterminé à préserver le plus grand secret sur l’existence de la magie aux yeux des No-Mag (terme américain pour désigner les moldus). Dans sa recherche frénétique de créatures disparues, Dragonneau se lie d’amitié avec un sympathique No-Mag, Jacob Kowalski (Dan Fogler), et avec les sœurs Porpentina et Queenie Goldstein (Katherine Waterston et Alison Sudol), toutes deux sorcières. Ensemble, ils affronteront l’entité maléfique “obscurus” à laquelle s’intéresse dangereusement le Mage Noir Gellert Grindelwald (un Johnny Depp en surpoids).

Les scènes avec les animaux sont fascinantes et amusantes – la version 3D nous donne souvent l’impression de les avoir sous le nez – et les plus maléfiques semblent puissantes. Le film suscite l’émotion par la présence du moldu dans l’équipe des gentils, lequel entretient une relation romantique avec la douce et sexy Queenie. Le public le plus fin pourrait débattre des métaphores et des allusions politiques sur l’aristocratie magique qui ne dévoile pas son existence. D’autres saisiront simplement le message en lui-même. Comme le dit Dragonneau quand il arrive dans une Amérique en plein essor industriel : ‘’ces animaux fantastiques sont entourés de millions de créatures féroces : les humains’’.

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(Traduit de l'italien)

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