26/10/2017 - Patryk Vega a beaucoup de succès ces derniers temps avec ses films. Il prévoit de raconter désormais ses histoires en adoptant une perspective féminine

Botoxx de Patryk Vega

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fiche film], de Patryk Vega, a déjà battu plusieurs records au box-office : il a réalisé, avec 711 906 entrées, le meilleur week-end de lancement de l’année, et le deuxième en trente ans. Après six jours d’affiche, ce thriller médical avait déjà conquis plus d’un million de spectateurs, et il atteint à présent les deux millions, après un mois dans les salles. Qui plus est, ce film rapporte gros, et ce pas seulement sur le marché local. Avec 1,34 million de dollars de recettes, il est pour le moment le film en langue étrangère le plus populaire de l’année au Royaume-Uni. “Si on prend la production polonaise récente, c’est le film le plus largement distribué”, précise Radosław Konder de Phoenix Production LLC, le distributeur de Botoxx à l’international – ainsi que de Planet Single [+lire aussi :
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fiche film], The Art of Loving [+lire aussi :
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fiche film] et la série des Pitbull [+lire aussi :
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fiche film]. “Botoxx va sortir dans au moins 15 pays répartis dans quatre continents. Dès leur mise en vente, plupart des séances sont complètes en quelques heures”, ajoute Konder. Pour le moment, le nouveau film de Vega a joué aux États-Unis, au Canada, en Autriche, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Islande, au Luxembourg, en Norvège et en Australie, mais “d’autres ventes sont en cours de négociation”.

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Botoxx raconte l’histoire de quatre femmes qui appartiennent au corps médical. Comme Vega l’a assuré à Cineuropa, le film est entièrement inpiré d’histoires vraies. “J’ai fait des études de sociologie culturelle et de journalisme, et je viens du documentaire”, explique le scénariste-réalisateur, qui a également pris part à la production du film, via Vega Investments. “Quand je commence à travailler sur un film, je m’entoure de gens qui travaillent dans l’environnement que je veux dépeindre, par exemple, des policiers, ou ici des médecins. J’enregistre des interviews de plusieurs heures, et ensuite je choisis les meilleurs dialogues et les récits qui m’ont le plus touché”, précise le réalisateur, dont les deux derniers films avant celui-là, tous deux des chapitres de la série des Pitbull, ont atteint le sommet du box-office polonais en 2016. “Je fais partie des rares producteurs polonais qui n’utilisent pas d’argent public. Je travaille selon un système similaire au système américain : ce sont des investisseurs qui financent mes films et s’ils ne génèrent pas de profit, ça veut dire que je ne pourrai tout simplement pas trouver d’argent pour le projet suivant. En ce sens, ‘je vaux autant que mon dernier film’”, dit Vega, qui ajoute qu’une autre raison du succès de ses films est le fait qu’il mélange les genres, au lieu d’en choisir un seul et de s’y tenir – “Le public polonais n’a pas envie de voir ‘juste un film d’action’”.

Pour le réalisateur, le fait que ce soient généralement les femmes qui décident quel film aller voir joue en faveur de films au féminin comme Pitbull: Dangerous Women [+lire aussi :
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fiche film] et Botoxx. “Tous mes prochains films adopteront une perspective féminine, car je la trouve fascinante”, a-t-il confié à Cineuropa au téléphone du tournage de son nouveau projet, intitulé Mafia Women (Kobiety mafii). Ce titre devrait sortir en 2018. Vega travaille actuellement sur quatre projets différents. Autant dire que son calendrier est plein jusqu’à 2020.

(Traduit de l'anglais)