Ozpetek à Paris
par Fabien Lemercier
- Coup de foudre de Paris Cinéma pour l'avant-première française du film-phénomène italien la Fenêtre d'en face. Le réalisateur d’origine turque dialogue avec le public
Avant-première française mercredi 9 juillet du film multiprimé italien
La fenêtre d’en face [+lire aussi :
bande-annonce
interview : Ferzan Ozpetek
fiche film] de Ferzan Ozpetek, projeté en
compétition dans le cadre des Rencontres Internationales intégrées au
festival Paris
Cinéma. Après le film, le public du Forum des
Images a également eu la chance de dialoguer pendant une heure avec
le réalisateur.
Coproduction italo-anglo-turco-portugaise, le quatrième long-métrage du
cinéaste d'origine turque qui vit depuis plus de 20 ans en Italie a
séduit près de 3 millions de spectateurs italiens et emporté l'adhésion
des professionnels en particulier grâce à son duo d'acteurs Giovanna
Mezzogiorno et Massimo Girotti (décédé à la fin du tournage). Vendu
dans 20 pays du monde par Celluloid Dreams, La fenêtre d'en face n'a
cependant pas encore de distributeur français.
Se déclarant "de plus en plus embarrassé de recevoir autant de prix" et
toujours surpris par l'impact émotionel de son film sur le quotidien des
spectateurs, le cinéaste a évoqué son prochain projet en gestation qui
tournera autour de la ville de Naples. Mais pour l'heure, son activité
principale consiste à assurer la promotion de La fenêtre d'en
face à l'étranger.
Spécialistes de la révélation de films originaux, les Rencontres
Internationales de cinéma à Paris présentent jusqu'au 13 juillet 15
longs-métrages de fiction et 7 documentaires en compétition. Parmi eux,
plusieurs coproductions européennes: danoise-britannique pour Wilbur wants to kill himself [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] de Lone Scherfig, franco-belge avec
Toutes ces belles promesses de Jean-Paul Civeyrac, et
serbo-croato-bulgare avec Terre en friche de Ljubisa Samardzic.
En course également:Ouvre mon coeur de l'italienne Giada
Colagrande et les français Frères de Xavier Choudens, Elle est
des nôtres de Siegfried Alnoy et Un goût de sel d'Hélène
Marini.
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