email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

GOYA 2018

Trois beaux Goya de plus pour Isabel Coixet

par 

- À la cérémonie la plus importante du cinéma espagnol, le film basque Handia a eu 10 prix, mais c’est la Catalane qui a raflé les 3 plus importants, avec la coproduction européenne The Bookshop

Trois beaux Goya de plus pour Isabel Coixet
Isabel Coixet avec le Goya de la meilleure mise en scène pour The Bookshop (© DyP)

Quel est le meilleur film de l’année dernière selon les membres de l’Académie des arts et des sciences cinématographiques d’Espagne : celui qui obtient le plus de Goya ou celui qui rafle celui du meilleur film ? La question se pose cette année car la cérémonie qui s’est tenue samedi soir (le 3 février) à Madrid, un gala ennuyeux, fade et lent, a vu l’équipe de Handia, le géant d’Altzo [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Aitor Arregi et Jon Garaño
fiche film
]
monter dix fois sur scène (principalement pour recevoir des trophées dans les catégories techniques, comme photographie, montage et décors), alors que la coproduction hispano-anglo-allemande The Bookshop [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
n’a reçu que trois Goya, mais dans des catégories plus en vue, prix qui se sont ajoutés aux quatre Goya qu’Isabel Coixet a déjà conquis pour ses films précédents.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

La soirée a été polyglotte : The Bookshop a été tourné en anglais, Handia en basque, Été 1993 [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Carla Simón
fiche film
]
(meilleur(e) réalisateur/trice à son premier film ; meilleur acteur dans un second rôle ; meilleure actrice-révélation) en catalan, et La llamada [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Javier Calvo et Javier Amb…
fiche film
]
(meilleure chanson) ainsi que Verónica [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Paco Plaza
fiche film
]
(meilleur son) en castillan. En coïncidence avec l’esprit général de revendication pour plus de parité dans le métier, plusieurs femmes courageuses et combattives ont défilé sur scène. Outre Coixet, on peut citer Carla Simón, gagnante du Goya de la meilleur(e) réalisateur/trice à son premier film, ou encore Marisa Paredes, lauréate d’un Goya d’honneur.

Un des meilleurs moments de cette 32e soirée des Goya a été l’émouvant discours de Nathalie Poza, désignée meilleure actrice pour son rôle dans No sé decir adiós [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Lino Escalera
fiche film
]
. Le public a également apprécié celui, plus bref mais très passionné, de la transsexuelle Daniela Vega, qui joue l’héroïne du titre hispano-américano-germano-chilien Une femme fantastique [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
(meilleur film ibéroaméricain), et le charisme de la volubile matriarche Julita Salmerón, nouvelle étoile du cinéma espagnol à 80 ans grâce à Muchos hijos, un mono y un castillo [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Gustavo Salmerón
fiche film
]
(meilleur documentaire), réalisé par son benjamin, Gustavo Salmerón. Dans la répartition, plus ou moins justifiée, des Goya, El autor [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Manuel Martín Cuenca
fiche film
]
a dû se contenter de deux prix d’interprétation, pour Javier Gutiérrez (déjà couronné pour La isla mínima [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Alberto Rodríguez
fiche film
]
) et Adelfa Calvo, magnifique dans son rôle de gardienne au coeur d’artichaut fan de karaoké.

Enfin, il faut mentionner le discours de la direction de l’Académie de cinéma, prononcé en l’absence de sa présidente, Yvonne Blake, par le réalisateur Mariano Barroso et l’actrice Nora Navas : l’allocution contenait une nouvelle demande lancée au gouvernement pour que la baisse de la TVA ne soit pas reportée une nouvelle fois, d’autant que le cinéma espagnol est un secteur rentable, et bien sûr, comme tout au long de la cérémonie, un appel à l’égalité des conditions de travail hommes/femmes.

Liste complète des gagnants aux Goya du cinéma espagnol 2018 :

Meilleur film
The Bookshop [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
Isabel Coixet (Espagne/Royaume-Uni/Allemagne)

Mise en scène
Isabel Coixet  – The Bookshop

Meilleure actrice dans un premier rôle
Nathalie Poza – No sé decir adiós [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Lino Escalera
fiche film
]

Meilleur acteur dans un premier rôle
Javier Gutiérrez – El autor [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Manuel Martín Cuenca
fiche film
]
 (Espagne/Mexique)

Meilleure actrice dans un second rôle
Adelfa Calvo – El autor

Meilleur acteur dans un second rôle
David Verdaguer Été 1993 [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Carla Simón
fiche film
]

Meilleur acteur révélation
Eneko Sagardoy Handia, le géant d’Altzo [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Aitor Arregi et Jon Garaño
fiche film
]

Meilleure actrice révélation
Bruna Cusi – Été 1993

Meilleur(e) réalisateur/trice à son premier film
Carla Simón – Été 1993

Meilleur scénario originale
Jon Garaño, José María Goenaga et Aitor Arregi – Handia, le géant d’Altzo

Meilleur scénario d’adaptation
Isabel Coixet – The Bookshop

Meilleure musique originale
Pascal Gaigne – Handia, le géant d’Altzo

Meilleur directeur de la production
Ander Sistiaga – Handia, le géant d’Altzo

Meilleurs effets spéciaux
Jon Serrano et David Heras – Handia, le géant d’Altzo

Meilleur son
Aitor Berenger, Gabriel Gutierrez et Nicolás de Poulpiquet Verónica [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Paco Plaza
fiche film
]

Meilleurs costumes
Saioa Lara – Handia, le géant d’Altzo

Meilleure chanson originale
La llamada – “Leiva”, de La llamada [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Javier Calvo et Javier Amb…
fiche film
]

Maquillages et coiffures
Ainhoa Eskisabel, Olga Cruz et Gorka Aguirre – Handia, le géant d’Altzo

Meilleurs décors
Mikel Serrano – Handia, le géant d’Altzo

Meilleure photographie
Javier Agirre Erauso– Handia, le géant d’Altzo

Meilleur montage
Laurent Dufreche et Raúl Lopez– Handia, le géant d’Altzo

Meilleur film européen
The Square [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Ruben Östlund
fiche film
]
- Ruben Östlund (Suède/Allemagne/France/Danemark/États-Unis)

Meilleur film d’animation
Tadeo Jones 2: el secreto del Rey Midas [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
– Enrique Gato

Meilleur documentaire
Muchos hijos, un mono y un castillo [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Gustavo Salmerón
fiche film
]
– Gustavo Salmerón

Meilleur film ibéroaméricain
Une femme fantastique [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
– Sebastián Lelio (Chili/Espagne/Allemagne/États-Unis)

Meilleur court-métrage de fiction
Madre – Rodrigo Sorogoyen

Meilleur court-métrage documentaire
Los desheredados – Laura Ferrés

Meilleur court-métrage d’animation
Woody & Woody – Jaume Carrió

Goya d’honneur
Marisa Paredes

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'espagnol)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy