05/04/2018 - Ce film d'Andreas Dresen sur l'auteur-compositeur est-allemand du titre sortira en Allemagne fin août avec Pandora

Alexander Scheer et Andreas Dresen, pendant le tournage de Gundermann (© Peter Hartwig/Pandora)

Entre l'Allemagne de l'Est (Grill Point [+lire aussi :
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fiche film], Willenbrock) et Berlin (Rencontres nocturnes, Un été à Berlin [+lire aussi :
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fiche film]), la jeunesse (Le Temps des rêves [+lire aussi :
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Q&A : Andreas Dresen
fiche film]) et l'âge mûr (7^ème ciel [+lire aussi :
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fiche film]) ou même la mort (Pour lui [+lire aussi :
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fiche film], Prix Un Certain Regard 2011), Andreas Dresen aura parcouru, en cinéaste toujours conscient de son médium (Whisky avec vodka [+lire aussi :
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interview : Andreas Dresen
fiche film]), avec sensibilité mais sans sensiblerie, tout un éventail de sentiments et de relations humaines (amitié, amour, rivalité, déception), et ce sans jamais perdre de vue le contexte historique et social qui a forgé son regard, toujours reconnaissable dans cette diversité – peut-être parce que dans ses collaborations aussi, le réalisateur maintient une certaine constance. Avec son dernier film en date, le conte d'aventures familial The Legend of Timm Thaler or The Boy Who Sold His Laughter [+lire aussi :
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fiche film], sorti en Allemagne l'année dernière, Dresen s'aventurait un peu plus loin. Son prochain long-métrage, Gundermann [+lire aussi :
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fiche film], va marquer son retour au passé récent de l'Allemagne à travers l'évocation de la (courte) vie de l'auteur-compositeur est-allemand qui donne son nom au film.

Gerhard Gundermann (1955-1998), un temps travailleur dans les mines de charbon après avoir été renvoyé de l'académie militaire, un temps agent de la Stasi et membre du parti socialiste de RDA avant d'en être chassé pour dissidence idéologique,connu pour ses chansons teintées de mélancolie et de commentaire social, aurait sans doute poursuivi une carrière politique, s'il n'était mort d'une crise cardiaque à 43 ans. Pour incarner ce personnage d'(anti-)héros dérangeant dans son film, scénarisé par sa collaboratrice récurrente Laila Stieler, Dresen a choisi Alexander Scheer (récemment dans le rôle de Nietzsche dans Lou Andreas-Salomé, The Audacity to Be Free [+lire aussi :
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interview : Cordula Kablitz-Post
fiche film], sur les écrans l'année dernière dans Le Jeune Karl Marx [+lire aussi :
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fiche film]), entouré notamment d'Anna Unterberger (Elser, un héros ordinaire [+lire aussi :
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fiche film]), Axel Prahl (un régulier de Dresen), Thorsten Merten (vu dans Grill Point), Milan Peschel (qui tenait le rôle principal dans Pour lui).

Gundermann, produit par Claudia Steffen pour Pandora Film Produktion, en coproduction avec Kineo Filmproduktion, RBB et Arte, a été tourné en deux mois entre octobre et décembre 2017, avec le soutien du fonds fédéral DFFF (750 000 €), du Ministère de la Culture (30 000 puis 500 000 €) et de la FFA (470 000 €), ainsi que des fonds régionaux MDM (25 000 puis 600 000 €), NRW Rhénanie du Nord-Westphalie (700 000 €) et Medienboard Berlin-Brandenburg (500 000 €). Pandora Filmverleih le lancera sur les écrans allemands le 23 août prochain.

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