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BOX OFFICE Belgique

France, les belges en baisse

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Les films belges ont du mal à atteindre les écrans français. C'est la triste constatation faite par le Moniteur du Film en Belgique. Alors que 19 films produits ou coproduits par la Belgique sortaient sur les écrans français en 2001, seulement 8 sont sortis en 2002. Phénomène d'autant plus inquiétant que seules les coproductions avec la France semblent y trouver leur public.
Les plus grands scores sont affichés par Gangsters d'Olivier Marchal avec 269 280 entrées en 8 semaines (une production Saga Film/Belgique avec Ajoz Films/France) et Le Fils de Luc et Jean-Pierre Dardenne avec 240.567 entrées en 10 semaines (une production Les Films du Fleuve/Belgique avec Archipel 35/France).
Les autres coproductions belges qui ont eu la chance de trouver un écran en France, affichent seulement entre 10 000 et 25 000 entrées lors de leur sortie française en 2002: - Arbres de Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil (Cobra Films/Belgique & ADR Productions/France) avec 24 887 entrées en 14 semaines
- Petites misères de Philippe Boon et Laurent Brandenbourger (Artémis Productions/Belgique, Samsa Film/Luxembourg, ADR Productions/France) avec 23 800 entrées en 5 semaines
- Strass de Vincent Lannoo (Radowsky Films/Belgique) avec 22 744 entrées en 7 semaines
- Le bruit, l'odeur et quelques étoiles d'Eric Pittard (Nota Bene/Belgique, Les Films à Lou/France, Les Films d'Ici /France) avec 16 000 entrées en 6 semaines
- Carnages de Delphine Gleize (Need Productions/Belgique, Balthazar Productions/France, Oasis PC/Espagne, PCT/Suisse) avec 14 186 entrées en 7 semaines
- La fille de Keltoum de Mehdi Charef (To do today/Belgique, Cinétévé/France, Canal Horizons/France, Cinétéléfilms/Tunisie) avec 12 465 entrées en 5 semaines
- Une part du ciel de Bénédicte Liénard (Tarantula/Belgique, JBA Production/France) avec 11 102 entrées en 5 semaines.
La sélection cannoise de Carnages et de Une part du ciel n'ont donc pas apporté le tremplin nécessaire pour la sortie en salles tandis que Le fils a pu profité du Prix d'interprétation remporté par Olivier Gourmet.

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