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PRODUCTION France

Alain Cavalier revient à Cannes avec Etre vivant et le savoir

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- Le nouveau documentaire du réalisateur est un hommage à la regrettée Emmanuèle Bernheim qui est au cœur du film. Une production Camera One vendue par Pathé

Alain Cavalier revient à Cannes avec Etre vivant et le savoir
Etre vivant et le savoir d'Alain Cavalier (© Camera One)

Pour la sixième fois, Alain Cavalier sera en vitrine de la Sélection Officielle cannoise puisque son nouvel opus documentaire, Etre vivant et le savoir, sera projeté en séance spéciale au 72e Festival de Cannes (du 14 au 25 mai). Passé trois fois par la  compétition (en 1986 avec Thérèse qui remporta le prix du Jury, en 1993 avec Libera me et en 2011 avec Pater [+lire aussi :
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interview : Alain Cavalier
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), le cinéaste français avait également dévoilé deux titres à Un Certain Regard : Le Filmeur [+lire aussi :
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en 2005 (distingué par un prix de l’intimité) et Irène [+lire aussi :
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en 2009.

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Alain Cavalier (87 ans et dont le premier long métrage remonte à 1961) propose comme à son habitude un travail très personnel auquel est associé cette fois la regrettée Emmanuèle Bernheim à qui il était lié par 30 ans d’amitié. Ils préparent donc un film d’après le livre autobiographique de la romancière : Tout s’est bien passé. Elle y raconte comment son père lui a demandé "d’en finir" à la suite d’un accident cardio-vasculaire. Cavalier lui propose de tenir son propre rôle et que lui, soit son père. Mais un matin d’hiver, Emmanuèle téléphone à Alain ; il faudra retarder le tournage jusqu’au printemps, elle est opérée d’urgence…

Pour lutter contre son chagrin, pour qu’elle reste vivante, Alain Cavalier a travaillé les images de son journal vidéo, tenu régulièrement et témoin de leur entente, en les enrichissant de séquences nouvelles. D’un film disparu, il fait un film retrouvé… "Je souhaite aboutir à un récit aussi fort que celui préparé par Emmanuèle et moi" a expliqué le cinéaste. "Nos joies et nos peines ont la présence vitale d’avoir été enregistrées en direct. Mon acceptation de l’ordre des choses, affermie par le courage d’Emmanuèle et de son père, éclaire d’une lumière apaisante ce que je propose au spectateur."

Produit par Michel Seydoux pour Camera One, Etre vivant et le savoir a bénéficié d’un budget de 290 000 euros incluant une coproduction (et d’un préachat) d’Arte France Cinéma associé à l’unité Société et Culture d’Arte France. Egalement préacheté par Ciné+, le film sera distribué dans les salles françaises par Pathé qui pilote également les ventes internationales.

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