12/09/2003

Léger mieux pour la fréquentation 2003 des salles de cinéma françaises. D’après les statistiques publiées jeudi 11 septembre par le CNC - Centre National de la Cinématographie, le mois d’août a permis avec ses 14,1 millions de spectateurs de redresser une tendance globalement à la baisse. Pour les huit premiers mois de l’année, la fréquentation s’établit à 113 millions d’entrées, soit un recul de 7,5 pour cent par rapport à la même période 2002.

Mal rentré dans l’année 2003 avec un premier semestre à – 8,7 pour cent, le secteur de l’exploitation cinématographique français espère remonter la pente dans la seconde partie de l’année. En termes de parts de marché, la production française représente 38,9 pour cent des entrées enregistrées du 1er janvier au 31 août 2003 (contre 37,9 pour cent sur la même période 2002) et les films américains 51 pour cent (contre 49 pour cent de janvier à août 2002). La fréquentation des longs-métrages venus du reste du monde (Europe comprise) a donc diminué et ne s’élève plus qu’à 10,1 pour cent.

Au box-office, hormis les blockbusters américains de l’été, la meilleure performance du moment est à mettre à l’actif de la comédie Père et Fils de Michel Boujenah, interprété par Philippe Noiret, Charles Berling et Bruno Putzulu. Cette production Gaumont, distribuée sur 461 copies par GBVI a attiré en moins de trois semaines 759 000 spectateurs. De son côté, Le coût de la vie de Philippe Le Guay (encore 292 copies en sixième semaine) a dépassé la barre du million d’entrées, tandis que les deux sélectionnés cannois Les égarés d’ André Téchiné et La petite Lili font des débuts de carrière honorables (respectivement 348 000 et 308 000 entrées en troisième et deuxième semaine), tout comme Dirty Pretty Things [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] de Stephen Frears (82 000 spectateurs en cinq jours).