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INDUSTRIE / MARCHÉ France

Netflix poursuit ses emplettes de cinéma français

par 

- La plateforme américaine vient d’acquérir La Nuée de Just Philippot après ADN de Maïwenn et Bronx d’Olivier Marchal

Netflix poursuit ses emplettes de cinéma français
La Nuée de Just Philippot

Alors que les négociations, le lobbying et diverses stratégies d’influence sont à l’œuvre en coulisses avant la mise en place des obligations de financement et d’exposition de la production française et européenne sur les plateformes SVOD (Netflix, Amazon, Apple, Disney, etc.) qui entreront en vigueur le 1er janvier 2021 avec la transposition à venir de la directive européenne SMA (Services de Médias Audiovisuels) qui sera certainement accompagnée d’une révision de la chronologie des médias, Netflix (qui compte 6,7 millions d’abonnés dans l’Hexagone) manifeste un intérêt accru pour les films français.

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La plateforme vient ainsi d’acheter à Wild Bunch pour le monde entier (hors France, Espagne et Chine) La Nuée [+lire aussi :
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de Just Philippot, un premier long métrage labellisé par la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2020. Produit par Capricci et The Jokers, ce film interprété par Suliane Brahim (Zone blanche) et plongeant dans le fantastique, voire l’horreur, sortira le 4 novembre dans les salles françaises et le 20 novembre en Espagne. La diffusion sur Netflix est programmée au 4 décembre.

Il y a deux semaines, Netflix avait acquis les droits de ADN [+lire aussi :
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de Maïwenn pour les territoires de langue anglaise (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud et Moyen-Orient). Labellisé par la Sélection Officielle du Festival de Cannes et projeté à Deauville et à San Sebastian (dans la section Perlak), cette production Why Not qui est également vendue par Wild Bunch, sera distribué en France par Le Pacte le 28 octobre.

En juillet dernier, c’était Bronx [+lire aussi :
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d’Olivier Marchal (36 quai des Orfèvres [+lire aussi :
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, Carbone [+lire aussi :
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), un polar au cœur de la corruption policière et des guerres des gangs à Marseille, qui était tombé dans l’escarcelle de Netflix, son producteur Gaumont ayant cédé les droits monde à la plateforme qui lancera le film le 30 octobre.

Du côté des investissements directement en production, Netflix s’est engagé cet été sur Oxygène [+lire aussi :
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(titre provisoire: O2) d’Alexandre Aja (Crawl, Haute tension), un "survival" réunissant au casting Mélanie Laurent, Mathieu Amalric et Malik Zidi. Signé Christie LeBlanc, le scénario est centré sur une femme se réveillant dans un module médical cryogénique. Seule, enfermée et amnésique, elle devra trouver la raison de sa présence dans ces lieux, et en sortir avant 90 minutes et que sa réserve d’oxygène ne s’épuise. Le film, désormais en post-production, est piloté par Getaway Films (société dirigée par Brahim Chioua avec Vincent Maraval et Noëmie Devide).

Fin juillet, Netflix s’était aussi engagé en amont sur Le dernier mercenaire de David Charhon, une comédie d’action en langue française avec le Belge Jean-Claude Van Damme dans le rôle principal. Une production Netflix Originals qui s’inscrit dans la lignée de Balle perdue [+lire aussi :
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de Guillaume Pierret (qui a cartonné cet été) et La Terre et le sang [+lire aussi :
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interview : Julien Leclercq
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de Julien Leclercq (lancé en avril dernier sur la plateforme), ce qui confirme une prédilection assez nette de la plateforme pour le cinéma de genre, un penchant offrant des ouvertures aux cinéastes français (car ce type de films est globalement peu prisé par les financeurs traditionnels hexagonaux, TV et autres distributeurs salles), mais qui peut également se révéler un peu réducteur en termes de diversité. Affaire à suivre…

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