14/10/2003

La session de septembre de l’Avance sur recettes avant réalisation a rendu son verdict. Un chiffrage communiqué en fin de semaine dernière par le directeur général du CNC, David Kessler. Au total, onze longs-métrages se partagent 4,4 millions d’euros, un montant qui concerne onze sociétés de production différentes. Parmi les réalisateurs bénéficiaires, Jeanne Labrune, Laetitia Masson et Benoît Jacquot.

Présidé par Jean-Claude Lamy, l’Avance sur recettes a bénéficié en 2003 d’une enveloppe budgétaire de 20,7 millions d’euros qui passera en 2004 à 21,2 millions d’euros en 2004. Attribuée aux films jugés les plus difficiles et ambitieux, elle est littéralement prise d’assaut en ce moment. Ainsi, fin septembre, à la date limite de dépôt des dossiers pour la prochaine session, les services du CNC confrontés à une affluence inhabituelle ont dû pour la première fois instaurer une sorte de « numerus clausus ».
Ci-dessous la liste des 11 films retenus par le comité financier et les montants attribués:

- 460 000 euros pour Le silence de Orso Miret (Sunday Morning Productions)
- 400 000 euros pour Benares de Barlen Pyamootoo (Artcam International)
- 400 000 euros pour Sale affaire de Yolande Moreau et Gilles Porte (Ognon Pictures)
- 160 000 euros pour Belzec de Guillaume Moscovitz (VLR Productions)
- 400 000 euros pour Cause toujours de Jeanne Labrune (Art-Light Productions)
- 460 000 euros pour Beur et margarine de Mahmoud Zemmouri (Fennec Productions)
- 430 000 euros pour L'oeil de l'autre de John Lvoff (Pierre Grise Productions)
- 450 000 euros pour 3 danses d'esclaves de Gaël Morel (Sepia Productions)
- 460 000 euros pour Brodeuse d'Eléonore Faucher (Sombrero Productions et Mallia Films)
- 380 000 euros pour A tout de suite de Benoît Jacquot (Natan Productions)
- 400 000 euros pour Pourquoi le Brésil ? de Laetitia Masson (Rezo Production)