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PRODUCTION / FINANCEMENT Turquie / Allemagne / France

Le premier film de Nehir Tuna, Yurt, entre en post-production

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- Ce récit d’apprentissage turc se passe dans une résidence religieuse pendant la période très polarisée que fut la fin des années 1990

Le premier film de Nehir Tuna, Yurt, entre en post-production
de gauche à droite : le scénariste-réalisateur Nehir Tuna avec ses comédiens, Can Bartu Aslan et Doğa Karakaş sur le tournage de Dormitory

Nous sommes à la fin des années 1990, et la polarisation politique domine en Turquie. Les tensions entre séculaires et religieux sont omniprésentes. Les musulmans dévots sont ostracisés et l'armée fait souvent des descentes dans les résidences-dortoirs religieux (les "yurts"). Ahmet, 14 ans, est atterré quand son père, nouvellement croyant et pratiquant, le force à abandonner le confort de son style de vie d'enfant de la classe moyenne et l’envoie dans une de ces résidences pour étudier l’islam. Récemment converti, le père voit en cela la bonne voie pour son fils, et une opportunité de rédemption pour lui-même. Pour Ahmet, c’est un cauchemar : il est forcé de naviguer entre les attentes de sa famille, ses obligations religieuses et l’enfance à laquelle il s’accroche désespérément.

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L’histoire d’un père qui découvre la religion et de son fils, qui en paie le prix : voilà ce que raconte Yurt [+lire aussi :
critique
interview : Nehir Tuna
fiche film
]
, un récit d’apprentissage qui marque les premiers pas dans le long-métrage de Nehir Tuna. Le film se propose d'explorer la manière dont un jeune garçon perd son innocence en s'efforçant de répondre à la fois aux attentes de son père par rapport à son futur et à son propre désir d’autonomie. Tuna, qui a déjà réalisé plusieurs courts-métrages encensés, combine ici commentaire social et esthétique originale tout en traitant d'histoires qui rendent compte de la complexité de problèmes qui restent actuels en Turquie, que ce soit l'homosexualité ou le conservatisme.

Yurt est actuellement en post-production. Ahmet est incarné par Doğa Karakaş et le père par Tansu Biçer. La troupe comprend également Can Bartu Aslan, Ozan Çelik, Didem Ellialtı et Orhan Güner. L’image a été confiée au chef opérateur français Florent Herry, connu pour sa collaboration avec Reha Erdem. La musique a été composée par l'Allemand Enis Rotthoff, qui vit entre Berlin et Los Angeles et qui a notamment travaillé avec les réalisateurs Wolfgang Petersen et David Wnendt. La monteuse du film est Ayris Alptekin.

Yurt est une coproduction entre la Turquie, l’Allemagne et la France qui réunit Tanay Abbasoğlu (TN Yapım) et Dorothe Beinemeier (Red Balloon Film GmbH) en coproduction avec Thierry Lenouvel (Ciné-Sud Promotion). Le film a été épaulé par la bourse Sundance pour la production et le développement, le bourse Sundance Stars Collective Grant, le fonds MOIN Hambourg Schleswig-Holstein, le Fonds germano-turc de développement de la coproduction et le Programme Nipkow/Berlin Film Residency, avec un sponsoring fiscal de Film Independent (IFP).

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(Traduit de l'anglais)

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