25/07/2022 - Cette année, les titres européens dominent la sélection de la section parallèle de la Mostra de Venise, plus tournée vers le public, avec beaucoup de rêveurs parmi ses invités

Une Semaine internationale de la critique (SIC) pour tous, qui joue avec les genres, inclusive, solaire. 2022 est une "année zéro" pour la section autonome parallèle à la Mostra de Venise, organisée par le SNCCI (Syndicat national des critiques de cinéma italiens), dont la 37^e édition se tiendra du 31 août au 10 septembre, avec un nouveau lieu (un écran qui abat le quatrième mur), un espace physique entièrement à elle sur le Lido (la Maison de la critique), de nouveaux partenaires (dont IWonderfull, la plateforme de streaming de I Wonder Pictures, qui remettra son Grand Prix, assorti de 5000 euros), un nouveau sigle (réalisé avec l’aide de l’intelligence artificielle) et, évidemment, de nouveaux contenus.

Le programme de l'événement a été présenté ce matin à Rome par la présidente du SNCCI, Cristiana Paternò, et la déléguée générale de la SIC, Beatrice Fiorentino. Il comprend sept films en compétition et deux hors-compétition, presque tous européens, de différents genres (comédie romantique, horreur, thriller), qui ont un trait commun : "Ce sont neufs titres qui, après deux années très difficiles marquées par la pandémie, vont vers la lumière, la couleur, l’amitié, la communauté, précise Fiorentino. Les personnages centraux sont tous des rêveurs qui se battent pour un avenir meilleur, plus inclusif. Et une bonne partie des films réfléchissent sur l’identité de genre : le schéma binaire semble complètement surmonté". "C'est, ajoute-t-elle aussi, une SIC plus tournée vers le public, qui lance un signal d'encouragement en direction de l’industrie".

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interview : Florent Gouëlou
fiche film] de Florent Gouelou, une comédie romantique queer dans un Paris nocturne présentée comme "une explosion de lumière, de couleurs et d’amour". La section sera clôturée par Reines [+lire aussi :
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fiche film] de Yasmine Benkiran, un road movie féministe avec pour héroïnes trois femmes qui fuient la police et traversent le désert du Maroc vers la côte atlantique et vers un possible avenir nouveau.

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interview : Theo Montoya
fiche film], de Theo Montoya, part de la communauté queer de Medellín pour raconter une ville violente et une génération sans futur, mais qui arrive encore à rêver, notamment grâce au cinéma. Tant que le soleil frappe [+lire aussi :
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interview : Philippe Petit
fiche film] de Philippe Petit, un titre considéré par les sélectionneurs comme le "pivot de tout le programme", raconte l’histoire d’un architecte (Swann Arlaud) qui rêve de requalifier la place d’un quartier central de Marseille – c'est "un film politique, mais pas idéologique, entre la poétique de Rohmer et le militantisme de Brizé". Dogborn [+lire aussi :
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fiche film] d'Isabella Carbonell est l’histoire de deux jumelles sans-abri qui se battent pour survivre dans une société sans scrupules, "une descente aux enfers, mais aussi le récit d’une possible renaissance". Eismayer [+lire aussi :
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interview : David Wagner
fiche film] de David Wagner, tiré d’une histoire vraie, tourne autour d’un officier de l’armée connu pour ses méthodes autoritaires mais aussi gay, qui fait donc face au dilemme de savoir s'il doit suivre sa nature ou pas dans ce type d’environnement.

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fiche film] de Dusan Zoric et Matija Gluscevic est, selon Fiorentino, "le film le plus incroyablement dérangeant de la sélection". L'héroïne est une femme qui fuit le rôle que la société lui impose. La sélection comprend aussi Margini [+lire aussi :
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fiche film] de Niccolò Falsetti, une comédie punk "sincère, pleine de vitalité et d'énergie : le classique coup de foudre", avec au centre un groupe de rêveurs de la province toscane qui jouent dans un groupe, mais n’arrivent pas à percer. Enfin, on a Skin Deep [+lire aussi :
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interview : Alex Schaad
fiche film] d'Alex Schaad, annoncé comme le film le plus radical de la sélection, à mi-chemin entre thriller psycologique et body horror, une réflexion transgenre sur les limites de l’identité et les lois de l’attirance. En événement spécial cette année, la SIC projettera, 33 ans après sa première mondiale en son sein, Blood de Pedro Costa, en version restaurée.

Au-delà du Grand Prix IWonderfull, l’autre nouveauté de l'année est le Prix du public The Film Club, assorti de 3000 euros. Les titres en lice se disputeront aussi le Prix Circolo del Cinema di Verona, le Prix Mario Sarandrei et le Lion du futur.

Voici le programme de la 37e Semaine internationale de la critique :

Compétition

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interview : Theo Montoya
fiche film] – Theo Montoya (Colombie)
Tant que le soleil frappe [+lire aussi :
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interview : Philippe Petit
fiche film] – Philippe Petit (France)
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fiche film] – Isabella Carbonell (Suède)
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interview : David Wagner
fiche film] – David Wagner (Autriche)
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interview : Dušan Zorić et Matija Gluš…
fiche film] – Dusan Zoric et Matija Gluscevic (Serbie)
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interview : Niccolò Falsetti
fiche film] – Niccolò Falsetti (Italie)
Skin Deep [+lire aussi :
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interview : Alex Schaad
fiche film] – Alex Schaad (Allemagne)

Hors-compétition

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interview : Florent Gouëlou
fiche film] – Florent Gouelou (France) (film d'ouverture)
Reines [+lire aussi :
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fiche film] – Yasmine Benkiran (Maroc) (film de clôture)

Projection spéciale (en collaboration avec la 79e Mostra de Venise)

Blood – Pedro Costa (Portugal) (1989)

Courts-métrages SIC@SIC

Compétition

Albertine Where Are You? – Maria Guidone (Italie)
Come le lumache – Margherita Panizon (Italie)
Nostos – Mauro Zingarelli – (Italie)
Puiet – Lorenzo Fabbro e Bronte Stahl (Italie/États-Unis/Roumanie)
Reginetta – Federico Russotto (Italie)
Resti – Federico Fadiga (Italie)
La stanza lucida – Chiara Caterina (Italie)

Hors-compétition

Pinned Into a Dress – Gianluca Matarrese e Guillaume Thomas (France) (court-métrage d'ouverture)
Happy Birthday – Giorgio Ferrero (Italie) (court-métrage de clôture)

(Traduit de l'italien)