email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

CANNES 2004 Compétition

La révélation Sorrentino

par 

Second film et premier Européen à rentrer dans le bal de la compétition officielle, Les conséquences de l’amour ("Le consegueze dell’amore") de l’Italien Paolo Sorrentino a suscité l’intérêt de la presse internationale à l’occasion de sa projection jeudi 13 mai. Un coup de projecteur mondial pour ce réalisateur napolitain d’à peine 34 ans qui s’était fait remarquer à Venise en 2001 avec son premier long métrage L'Uomo in più. Indéniablement, le cinéaste possède un style, une élégance dans sa façon de filmer et un art de surprendre à travers une intrigue bien huilée qui le distinguent aisément parmi la nouvelle génération du cinéma transalpin.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Débutant dans le calme d’un hôtel suisse avec la vie routinière et désœuvrée d’un cinquantenaire très soignée et quasi associable, Les conséquences de l’amour se dévoile peu à peu. Notre « héros » nommé Titta Di Girolamo, magistralement interprété par Toni Servillo, rend en réalité service à la Mafia en allant ponctuellement à la banque déposer d’énormes sommes d’argent liquide qu’on lui amène à l’hôtel. Lié à ses employeurs à cause de son passé entaché de placements financiers désastreux, Titta effectue ces missions avec froideur, répétant tout au geste près, donnant à ces extras la même atmosphère d’ennui que celle qui le pétrifie le reste du temps à l’hôtel. Mais un amour naissant avec la réceptionniste (Olivia Magnani, la nièce de la mythique Anna) et une entourloupe de deux hommes de main cupides de l’organisation mafieuse vont complètement bouleverser l’existence de Titta.
Produit par la société Fandango de Domenico Procacci, Les conséquences de l’amour sera distribué en France par Océan Films, les ventes internationales étant assurés par les Britanniques de The Works .

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy