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SORTIES Italie

La fièvre de D'Alatri

par 

- Après l'aventure de Casomai, Fabio Volto revient au cinéma, sous la direction d'Alessandro d'Alatri. L'animateur de télévison excentrique est pour cette fois-ci victime de son supérieur

Après l’aventure Casomai, Fabio Volo revient à l’écran. Sous la direction d’Alessandro D'Alatri, l’animateur de télévision excentrique et écrivain à succès interprète, dans La febbre, un jeune géomètre qui, tout en cherchant à ouvrir un bar avec ses amis, finit par accepter un poste stable que lui propose la mairie et devient la victime d’un harcèlement continuel par son supérieur.

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La singularité de ce film, produit par Rai Cinema et Rodeo Drive, et distribué le 1er avril à raison de 245 copies par 01 Distribution, c’est que le co-scénariste involontaire du film est rien moins que le Président de la République. "Oui, c’est bien Carlo Azeglio Ciampi, explique le réalisateur, parce que quand, il y a un an, il s’est rendu, comme le veut la coutume, à la cérémonie des David de Donatello pour rencontrer les candidats, son discours sur l’importance et la nécessité de jouer le jeu m’a inspiré cette histoire".

Fort de cette insigne contribution, D’Alatri a réalisé un film contemporain, dont l’action se situe à Crémone, une province riche de l’Italie, et qui parle de bureaucratie, de "mobbing", d’amour et d’envie. Ce film est plein "d’amour et de rage envers l’Italie", affirme le metteur en scène, avant d’ajouter : "C’est un film politique mais au sens positif du terme ; ça n’est pas un acte d’accusation. Il faut se salir les mains dans la réalité, avoir le courage de dire qu’on ne peut pas continuer comme ça". Puis D’Alatri donne à la conversation un nouveau tour, évoquant le système de financement du cinéma italien : "Aujourd’hui, l’industrie de cinéma est une industrie d’État, une forme de communisme. Cela ne sert à rien de donner de l’argent de poche à des gens pour qu’ils puisse faire leur petit film. Ce qu’il faut, c’est aider les talents à s’épanouir".

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(Traduit de l'italien)

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