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CANNES 2005 Compétition Officielle

Peindre ou faire l’amour : l’hédonisme transgressif des frères Larrieu

par 

Avec Peindre ou faire l’amour [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Arnaud & Jean-Marie Larrieu
interview : Philippe Martin
fiche film
]
présenté ce matin à la presse dans le cadre de la Compétition Officielle, un souffle original et rafraîchissant s’est immiscé dans une Sélection cannoise dominée jusqu’à présent quasi totalement par des films sur les thèmes de la violence et du poids du passé. Prenant ces tendances complètement à contre-pied, les frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu affichent en effet un parti pris de légèreté et de tendre ironie. Dans un style visuel jouant de la nature omniprésente comme d’une caisse de résonance et prenant tout son temps pour installer une atmosphère de douceur érotique grâce à des cadrages très travaillés et des mouvements de caméra lents et fluides, Peindre ou faire l’amour installe posément son univers très dense sous ses apparences de grande simplicité. Une approche cinématographique mêlant classicisme et singularité qui a divisé les critiques internationaux, très appréciée par les uns et déconcertant les autres.

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Porté par un quatuor d’acteurs impeccables avec une mention spéciale à Sabine Azema, le film raconte l’évolution du "vieux couple" qu’elle compose avec Daniel Auteuil. Déménageant à la campagne et libérés de leurs vies professionnelles, ils rencontrent un étrange duo (l’aveugle Sergi Lopez et Amira Casar), instaurant une complicité de voisinage qui va dériver sans préavis de l’amitié à l’échangisme. Un basculement qui va bouleverser la vie de ce couple de bourgeois tranquilles, les libérant et leur ouvrant le chemin de l’hédonisme. Un récit mené de main de maître grâce à un scénario subtil dans l’écrin de verdure et de montagnes du Vercors, l’environnement sonore jouant également un rôle important (sons de la campagne à foison et chansons, notamment de Brel et de Ferré).

Produit par Philippe Martin pour Les Films Pelléas, Peindre ou faire l’amour a bénéficié d’un budget de 4,26 millions d’euros, incluant une Avance sur recettes du CNC de 420 000 euros, une coproduction de France 2 Cinéma (500 000 euros), un soutien de la Région Rhône-Alpes et des préachats de Canal + et TPS. Le film sera distribué en France le 24 août prochain par Pyramide qui assure aussi les ventes internationales.

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