18/11/2005

Les festivals, instruments essentiels à la promotion et la diffusion de la culture cinématographique, reposent le plus souvent sur un système complexe de financement qui implique non seulement des sponsors privés (généralement prestataires de services) mais également des aides publiques au niveau local, régional ou étatique.

La décentralisation qui s'opère en ce moment en Italie en faveur des régions ne s'accompagne hélas pas d'une augmentation des ressources disponibles. Il faut donc bien comprendre comment l'État et les régions se partagent les compétences. C'est ce que se propose de faire un congrès sur le thème des rapports entre les financements régionaux et les soutiens nationaux qu'organise l'Afic (Association des festivals italiens de cinéma) aujourd'hui même à 17h au cinéma Romano de Turin.

Au programme de cette rencontre, une série de communiqués et analyses de la situation des pays européens les plus influents (comme la France, l'Allemagne et l'Espagne), des perspectives d'avenir des programmes Media de l'Union Européenne, du cas de l'Italie et enfin des modes d'intervention pour les sponsors privés. Le but essentiel des débats est de déterminer le modèle qui, à coût égal, est le plus à même de prendre en compte tous les types d'apports et l'efficacité même d'un festival au sein du système.

Parmi les intervenants, il faut citer Gaetano Blandini, directeur général du cinéma au Ministère de la Culture italien, Alain Modot, expert du Programme Media, Gabriele Röthemeyer, directrice du fonds régional MFG Medien – und Filmgesellschaft Baden – Wurttemberg, Patrice Vivancos, directeur de la Valencia Film Commission, Giorgio Fossati, de la Piemonte Film Commission et Dario Disegni, de la Companie de San Paolo.

Pour plus d'informations, s'adresser à info@aficfestival.it.

(Traduit de l'italien)