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FESTIVALS Pologne

Krauze et Guziński, cinéma sans mensonge

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L’un des candidats incontestable au Lion d’or de la 31ème édition du Festival du Cinéma Polonais de Gdynia est Plac Zbawiciela (Saviour Square) de Krzysztof Krauze et Joanna Kos-Krauze. Après le succès international de Mój Nikifor (lire la news), Krauze propose un titre marqué par une parenté avec son drame Dług (La Dette) réalisé en 1999.

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Comme pour ce précédent film, les Krauze s’inspirent ici aussi de l’histoire authentique de personnages ordinaires. Mais contrairement au film de 1999, où la crise menant à une catastrophe venait de l’extérieur, Plac Zbawiciela évoque le drame intérieur des personnages. Une famille moyenne polonaise, avec deux enfants, vit chez la mère du mari (Arkadiusz Janiczek) avant l’emménagement dans le nouvel appartement encore en construction. Mais le promoteur immobilier à qui le couple a confié toutes ses économies fait faillite. Cet incident révèle les failles des personnages. La fin des rêves et de tout espoir mène la jeune mère des enfants (Jowita Budnik) à une dépression profonde et l’isolement - sources des gestes définitifs…

Le film, produit par Zebra Film Productions, en coproduction avec TVP et Canal Plus Pologne, et avec l’aide de l'Agence de soutien à la production, a reçu de très bonnes critiques de la presse après sa sortie le 9 septembre.

Autre point fort de la compétition officielle, Chłopiec na galopującym koniu (The Boy on a Galloping Horse) d’Adam Guziński. Ce jeune réalisateur, qui signe là son premier long métrage, a été lauréat du premier Prix de la Cinéfondation du Festival de Cannes en 1998 pour son court métrage Jakub. Il crée ici un univers minimaliste dans lequel Jerzy (Piotr Bajor) est un écrivain en total manque d’inspiration qui voit sa femme Maria (Aleksandra Justa) en souffrir aussi et s’éloigner peu à peu de lui. Au second plan, il y a leur fils Jasiek (Krzysztof Lis) dont la maladie laisse des traces ineffaçables sur ses parents et marque visiblement la relation du couple. Cette oeuvre simple, silencieuse, peinte avec une sorte de lyrisme rare dans le cinéma polonais contemporain, vaut d’être appréciée.

Le film, produit par Piotr et Łukasz Dzięcioł d’Opus Film, a reçu le soutien du programme MEDIA Plus de l’Union européenne et est coproduit par TVP avec la participation financière de l’Institut Polonais du Cinéma (PISF).

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