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DISTRIBUTION Pologne

Bilan 2006 (3) : les prémices d’un changement ?

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Si le nouveau système polonais de soutien au cinéma dynamise la production locale, 28 films nationaux distribués en 2006 contre 18 en 2005, et si le choix de films est plus large et plus équilibré qu’en 2005 (51,6% des films distribués en Pologne en 2006 étaient Américains, contre 72,3% en 2005, 11,2% étaient Polonais et 29,2% étaient Européens), le public ne récompense pas encore tout à fait les efforts de l’industrie.

Mais peut-être ce décalage dans le temps, somme toute logique, est-il à son tour en train d’évoluer de façon positive. L'attitude du public vis-à-vis de son cinéma national semble changer avec le renouveau de la comédie romantique depuis deux ans. Un des éléments importants dans la recette du succès est la participation des stars locales. C'est ainsi que Tylko mnie kochaj (Mais il faut que tu m'aimes) de Ryszard Zatorski a attiré 1,7 millions de spectateurs, Ja wam pokażę! (Vous allez voir ça!) de Denis Delić - 1,2 millions.
Hormis ces énormes succès, plusieurs films ont dépassé le plafond des 200.000 spectateurs, ce qui n'était arrivé à aucun titre local en 2005: S@motność w sieci [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
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(La solitude dans le net) de Witold Adamek (430.000 entrées), Francuski numer (Le numéro français) de Robert Wichrowski (294.000), Job, czyli ostatnia szara komórka (Job ou la dernière cellule grise) de Konrad Niewolski (223.000), Dublerzy (Doubleurs) de Marcin Ziębiński et Denis Delić (221.000), Hi Way de Jacek Borusiński (212.000) et Wszyscy jesteśmy Chrystusami (On est tous Christs) de Marek Koterski (212.000).

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Plusieurs titres plus difficiles, plus "art-et-essai", n’ont pas rencontré leur public alors même qu’ils avaient été encensés par la critique et récompensés par les festivals. C’est le cas notamment de Oda do radości (Ode à la joie) d'Anna Kazejak, Jan Komasa et Maciej Migas, Chaos de Xawery Żuławski ou Z odzysku (Retrieval) [+lire aussi :
critique
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de Sławomir Fabicki. Une des causes de ces échecs se trouve certainement dans les carences du système de promotion et du marketing au niveau local.

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