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CANNES 2007 Un Certain Regard

Un film estonien entre dans les annales

par 

La présence Magnus, de Kadri Kõusaar, dans la section Un Certain Regard fera date, notamment pour l’Estonie, dont la dernière participation à Cannes remonte à 1990, avec A Man Who Never Was de Peeter Simm, projeté dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs.

Ce film est également le premier film estonien produit et financé sans aucune aide publique en tant que coproduction britannique majoritaire. Il réunit qui plus est le réalisateur débutant Kõusaar, 26 ans (connu dans son pays comme romancier et journaliste), le producteur britannique débutant Donal Fernandes, le directeur de production Aet Laign, pour la première fois dans ce rôle, et des acteurs dont la majorité font ici leurs premiers pas.

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Les rôles principaux sont joués par Kristjan Kasearu, star de la pop estonienne, et Mart Laisk dans son propre rôle (“le Père”) rejouant des événements qui lui sont arrivés il y a six ans.

Magnus, écrit par Kõusaar, s’inspire en effet de faits réels. Magnus est un garcon sensible (Ruuben Rekkor) qui grandit dans une famille dont aucun membre ne s’intéresse vraiment à lui. Ses parents pensent que les enfants grandissent tous seuls et que tant qu’ils ont de quoi manger et un toit au-dessus de la tête, tout va bien et il n’y a pas d’effort supplémentaire à faire.

Magnus souffre d’une maladie pulmonaire estimée fatale et joue de drôles de jeux avec la mort. Dix ans après, alors que la médecine moderne a pu vaincre sa maladie, le désir de mort de Magnus est toujours là. Quand Magnus devenu adulte (Kasearu) fait sa deuxième tentative de suicide, la conscience de son père s’éveille enfin. Il essaie d’apprendre à son fils certaines leçons et de le convaincre de rester en vie, mais cela débouche sur des conclusions terribles.

Après l’annonce de la sélection du film, Karlo Funk, directeur de la production et du développement à la Fondation estonienne pour le cinéma, a déclaré : “Ce film est complètement incroyable dans tous les sens du terme et témoigne du réel talent de son auteur. Il est aussi la preuve qu’il est maintenant possible de faire des films en Estonie sans aides publiques. La Fondation estonienne pour le cinéma a participé bien plus tard, quand Kõusaar nous a demandé de l’aider à faire faire une copie du film pour les sélectionneurs de Cannes”.

Selon Funk, d’autres bonnes nouvelles pourraient se présenter pour l’Estonie lors de l’annonce, le 3 mai, du programme de la Quinzaine des Réalisateurs 2007.

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(Traduit de l'anglais)

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