24/07/2007

Avec trois longs métrages de fiction et deux documentaires, cela fait cinq Italiens aux Journées des Auteurs - Venice Days, ce qui pour le directeur de cette section, Fabio Ferzetti, est le signe d'"un réveil de notre cinéma".

En 2005, Sabina Guzzanti avait fait l'objet d'un événement spécial aux Venice-Days. Après Viva Zapatero! [+lire aussi :
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fiche film], elle revient cette année avec Le ragioni dell’aragosta, produit par Fandango (qui le distribuera à partir du 7 septembre). Ce faux documentaire réunit les comiques de "Avanzi", émission de télévision satirique où Guzzanti a elle-même été lancée. Pierfrancesco Loche, Cinzia Leone, Antonello Fassari se retrouvent tous en Sardaigne à aider les pêcheurs. Peut-être que le monde peut vraiment changer.

Non pensarci [+lire aussi :
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fiche film] de Gianni Zanasi, produit par Pupkin Production et I.T.C. Movie avec la participation du MiBAC, est une comédie de générations sur un rocker de quarante ans (interprété par Valerio Mastandrea), un vrai perdant mais un perdant tenace, qui retourne en province après avoir tenté sa chance dans la métropole.

Salvatore Maira, auteur isolé, revient au long métrage neuf ans après Amor nello specchio. Son nouveau film, Valzer, a été une gageure, et ce pas uniquement sur le plan technique : il s'agit en effet d'un unique plan-séquence de 90 minutes qui raconte l'Italie corrompue d'aujourd'hui. Ce mélo expérimental produit par Home Production est interprété par Maurizio Micheli et Valeria Solarino.

À côté des réalisateurs présents aux Venice Days, on trouvera deux acteurs italiens dont la vie se partage entre Rome et Paris : Stefano Accorsi joue dansUn baiser, s'il vous plaît ! [+lire aussi :
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fiche film] d'Emmanuel Mouret et Adriana Asti a un rôle important dans La pluie des prunes de Frédéric Fisbach.

Les Venice Days projetteront, pour compléter la sélection, les portraits de deux acteurs de la culture italienne : Buongiorno Culini. Vita e opere di Luciano Bianciardi, de Massimo Coppola et Alberto Piccinini, poursuit le processus de redécouverte du grand écrivain toscan, et Viaggio in corso nel cinema di Carlo Lizzani de Francesca Del Sette, évoque le réalisateur romain dont le film La vita agra était d'ailleurs une adaptation du roman le plus connu de Bianciardi.

(Traduit de l'italien)