10/10/2007

Le cinéma d'art et d'essai est-il en crise ? La question est légitime, surtout en Italie, où l'échec d'un bon nombre de titres récents force à l'autocritique des distributeurs de succès comme Valerio De Paolis. D'autres, comme Cesare Petrillo et Vieri Razzini, qui dirigent la petite mais tenace société Teodora Film, dénoncent le changement de direction (et de ligne éditoriale) de nombreuses enseignes de qualité.

C'est notamment ce problème qui sera évoqué jusqu'au 12 octobre à Asti, où ont démarré hier (avec l'avant-première publique du film franco-libanais Caramel [+lire aussi :
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fiche film] et quelques projections réservées aux professionnels) les traditionnelles Rencontres du cinéma d'auteur. L'initiative, organisée par l'Agis et la Fice (Fédération italienne du cinéma d'art et d'essai) enregistre pour sa 7ème édition la présence de 500 exploitants, distributeurs, producteurs, réalisateurs et interprètes.

Le programme prévoit des tables rondes (sur le documentaire, le rapport entre l'auteur et la salle de cinéma, en collaboration avec Doc/it et Centoautori) mais surtout beaucoup de films pour les exploitants, qui pourront voir à Asti pour la première fois quatorze titres à destination de leur programmation hivernale, à commencer par Things We Lost in the Fire, premier film américain de la Danoise Susanne Bier très attendu à la Fête du Cinéma de Rome. Arrivent également de Cannes Le scaphandre et le papillon [+lire aussi :
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fiche film] de Julian Schnabel et le film d'animation Persepolis [+lire aussi :
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interview : Marc-Antoine Robert
interview : Marjane Satrapi, Vincent P…
fiche film] et de Venise Sleuth [+lire aussi :
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fiche film] de Kenneth Branagh, The Darjeeling Limited de Wes Anderson, deux titres italiens encensés par la critique vénitienne (Non pensarci de Gianni Zanasi et Il passaggio della linea de Pietro Marcello), l'intense Jimmy della collina d'Enrico Pau et la nouvelle grosse production en costumes de Roberto Faenza, I Viceri [+lire aussi :
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Outre les projections, Asti prévoit aussi quelques remises de prix : les films d'auteur de l'année sont Centochiodi [+lire aussi :
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fiche film] d'Ermanno Olmi et La vie de autres [+lire aussi :
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interview : Florian Henckel von Donner…
interview : Ulrich Muehe
fiche film] de Florian Henckel von Donnersmarck, le meilleur réalisateur débutant est Giorgio Diritti pour Il vento fa il suo giro, la meilleure monteuse Francesca Calvelli (In memoria di me [+lire aussi :
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fiche film]), le meilleur compositeur Ezio Bosso (Rosso come il cielo [+lire aussi :
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fiche film]) et la meilleure productrice Francesca Cima (avec sa société Indigo Film).

(Traduit de l'italien)