18/06/2008

Les premiers films européens du programme ont été projetés au 54ème Festival de Taormina (15-22 juin).

Le 16 juin, 14 km [+lire aussi :
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fiche film] de Gerardo Olivares a été chaleureusement applaudi après sa projection hors-compétition dans la section parallèle "Au-delà de la Méditerranée". Dur mais poignant, ce titre espagnol s'inspire des dangereux voyages que nombre d'Africains sub-sahariens entreprennent à travers le désert du Ténéré vers les côtes du Maroc pour traverser les 14 kilomètres du Détroit de Gibraltar vers l'Espagne et trouver une vie meilleure.

Pour ce deuxième long métrage de fiction qui a coûté 1M €, le documentariste encensé a trouvé ses trois acteurs principaux, non-professionnels, dans les rues du Niger. Les ventes sont assurées par Latido Films, qui a déjà trouvé un acquéreur pour l'Italie (Universal) ; des négociations sont en cours pour le Royaume-Uni, la Scandinavie, la France et le Mexique.

Le titre du cinéaste français Jean Becker sélectionné en compétition, Deux jours à tuer [+lire aussi :
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fiche film], est son treizième long métrage, après Dialogue avec mon jardinier [+lire aussi :
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fiche film]. Il est interprété par Albert Dupontel dans le rôle d'un homme qui a un lourd secret et décide, en l'espace d'un week-end, d'abandonner famille et amis.

Deux jours à tuer a fait sa première internationale à Taormina mardi dernier. En France, il a rapporté un peu plus de 9M € après six semaines d'exploitation.

Hier, la section "Au-delà de la Méditerranée" a accueilli la première de Comeback, réalisé par l'ancien danseur étoile Ulrik Wivel. Ce titre Nordisk Film a été produit avec le soutien du programme "Danish New Screen" ; ses ventes sont assurées par TrustNordisk.

Cette oeuvre, avare en dialogues mais riche en scènes filmées caméra à l'épaule et en gros plans, a pour personnage central un metteur en scène de théâtre appelé Roland (Baard Owe) qui revient à Copenhague, saville natale, après un séjour en Allemagne, pour se réconcilier avec son fils, qui s'est beaucoup éloigné de son père. Ce premier film narratif de Wivel atteste de l'expérience dans le documentaire du réalisateur à travers des interviews (fictives) avec les anciens camarades d'école de Roland.

(Traduit de l'anglais)