08/07/2008

Le vainqueur à Sundance Man on Wire [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film], le documentaire réalisé par un photographe de guerre Blood Trail et le film qui fait réfléchir Day After Peace, qui évoque la quête d'un militant pour la paix cherchant ne serait-ce qu'une seule journée de paix dans le monde, font partie des 17 longs et courts métrages documentaires du Royaume-Uni et d'ailleurs qui seront projetés au Festival BRITDOC (23-25 juillet), organisé à Keble College, Oxford.

Cette année, pour la première fois, le festival présente "Best of the Fests", section qui propose des documentaires sélectionnés par les programmateurs de Sundance, Berlin et Toronto, entre autres.

Le programme sera complété par deux projections spéciales : "The Yes Men", activistes anti-globalisation, donneront un aperçu sous forme de "work-in-progress" de leur dernier documentaire, The Yes Men Fix the World, et le légendaire Nanook of the North, de Robert Flaherty, sera accompagné de musique jouée en direct.

Maxyne Franklyn, programmatrice du festival, est ravie : "Quelle année pour le documentaire britannique ! Nous avons fait fureur dans le monde entier, avec des récompenses à Sundance, des premières à Cannes et Rotterdam – ce qui prouve bien, si on ne le savait pas, que les réalisateurs britanniques produisent en ce moment leur meilleur travail, s'accaparant ainsi la place qu'ils méritent sur la scène internationale".

Les thèmes de cette année sont la comédie et la musique. Beadie Finzi, qui dirige le festival, estime qu'"une belle bande originale est la clef de tous les films, or dans le monde du documentaire, c'est souvent compromis par les contraintes de temps et de budget. À BRITDOC, nous voulons célébrer l'art de la bande originale et entendre de nos meilleurs compositeurs leurs témoignages sur les défis et les satisfactions qui se présentent quand on met en musique des documentaires".

Pour Jess Search, D.G. de BRITDOC, "La comédie est un moyen puissant de faire passer des messages importants à un public très large ; nous débattrons donc de la question de savoir si les documentaires sont trop sérieux pour leur propre bien".

(Traduit de l'anglais)