23/07/2008

Sept premiers films seront tous présentés en avant-première mondiale dans le cadre de la compétition de la prochaine Semaine internationale de la Critique (28 août-5 septembre), soutenue par le Syndicat national des critiques de cinéma italiens dans le cadre de la Mostra de Venise.

“Ce sont des films tous récents, pour certains à peine terminés. Les avoir n'a pas été facile, car la concurrence entre les festivals est de plus en plus forte, a expliqué le directeur Francesco Di Pace. Le seul titre qui est déjà sorti dans son pays, le film norvégien Lunch [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film] d'Eva Sørhaug, nous l'avons choisi pour l'ouverture, hors-compétition. C'est une comédie chorale avec des pointes d'humour très noir dont l'action se situe à Oslo”.

L’Italie est représentée, au-delà de l'hommage au monteur Franco Kim Arcalli, par "deux exemples de cinéma indépendant et artisanal", poursuit Di Pace: Pranzo di Ferragosto, réalisé et interprété par le plus très jeune Gianni Di Gregorio (co-scénariste de Gomorra [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Domenico Procacci
interview : Jean Labadie
interview : Matteo Garrone
fiche film]) et produit par Matteo Garrone, et le film de clôture présenté hors-compétition Pinuccio Lovero – Sogno di una morte di mezza estate di Pippo Mezzapesa, histoire vraie d'un homme qui rêvait d'être fossoyeur.

C'est aussi de rêve qu'il s'agit pour le héros du film français L’Apprenti de Samuel Collardey, documentaire dit "de fiction" sur un adolescent qui fait des études d'agriculture et met toute sa passion dans sa tâche d'apprenti dans une ferme. C'est également de l'hexagone que provient Kabuli Kid, de l'Afghan Barmak Akram (réfugié politique en France depuis l'âge de quinze ans), histoire d'un nouveau-né abandonné dans un taxi et de la tentative de retrouver sa mère.

La liste des titres européens au programme est complétée par le film bosniaque Čuvari noći di Namik Kabil, comédie dérangée et laconique sur un groupe de gardes de nuit dans un grand complexe, et par le film turc Two Lines de Selim Evci, portrait de plusieurs couples en crise avec pour toile de fond l'Istanbul d'aujourd'hui, et ses contradictions.

Enfin, l'extrême-Orient est représenté par la comédie musicale malaysienne Sell Out!, de Yeo Joonhan, et par le raffiné Huanggua du Chinois Zhou Yaowu, sur les traumatismes existentiels de trois familles entre province et métropole.

(Traduit de l'italien)