À côté du Colisée, il y a Monicelli
par Gabriele Barcaro
Après Manoel de Oliveira (dont ont été projetées, outre le court métrage Do Visìvel ao Invìsivel qui a ouvert la Mostra, deux oeuvres toutes aussi brèves et complètement inédites bien qu'elles aient été tournées il y a cinquante ans, Romance de Vila do Conde et O viral e a santa morta), la Mostra de Venise célèbre la vitalité créative d'un autre maestro du cinéma européen : Mario Monicelli.
Le cinéaste, né en 1915, a plus de soixante films à son actif, dont des titres qui ont remporté un immense succès commercial et critique, comme Le Pigeon. L'auteur de La Grande Guerre (Lion d'or en 1959), qui avait également présenté sur le Lido celui de ces films qui a eu la plus malheureuse carrière (Toh, è morta la nonna!, 1969, projeté dans le cadre de la rétrospective "Ces fantômes"), y apporte à présent son dernier film, Vicino al Colosseo c’è Monti (litt. "À côté du Colisée il y a Monti"), sur une idée de Chiara Rapaccini. Il s'agit d'un documentaire de vingt minutes qui explore le quartier de Monti, quartier le plus ancien de Rome, où Monicelli a choisi d'habiter.
Vicino al Colosseo c’è Monti, filmé en numérique par Valerio Azzali (qui s'est également occupé du documentaire In fabbrica de Francesca Comencini), a été produit par Gianvito et Alessandro Casadonte pour Inspire Production.
(Traduit de l'italien)
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