email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

PRODUCTION Italie

Alessandro di Robilant tourne Mare piccolo

par 

Taranto accueille à partir d'aujourd'hui le tournage de Mare piccolo, d'Alessandro di Robilant, un récit plein de douleur, d'amour et d'espoir qui a pour décor la ville "des deux mers". Les reprises dureront en tout six semaines.

Le film, produit par Marco Donati pour Overlook Production et Rai Cinema avec la participation d'Apulia Film Commission, de la Province de Taranto, de la Ville de Taranto et de Taranto Film Commission, a été écrit par Andrea Cotti et Leonardo Fasoli à partir du livre "Stupido", écrit par Cotti. L'action se déroule entièrement à Taranto : dans un quartier "marginalisé" vit Tiziano (interprété par l'acteur débutant Giulio Beranek), un garçon mal intégré qui va peu à l'école et n'y obtient pas de bonnes notes, dont la famille connaît de nombreuses difficultés, qui fait des petits boulots pour le boss local, Tonio (Michele Riondino, à l'affiche de Il passato è una terra straniera de Daniele Vicari, qui sera présenté au Festival de Rome), et ne rêve que de s'en aller. Son destin semble tout tracé, d'autant plus qu'il se retrouve dans un prison pour délinquants juvéniles, mais Tiziano n'est pas seul : il y a le gardien de prison (Giorgio Colangeli, lauréat d'un David pour L'aria salata [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Alessandro Angelini
fiche film
]
), la prof d'italien (Valentina Carnelutti, Caos Calmo [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Antonello Grimaldi
interview : Domenico Procacci
fiche film
]
), sa petite amie (Selenia Orzella) et sa mère (Anna Ferruzzo).

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

Pour Alessandro di Robilant (récompensé à Berlin pour Il giudice ragazzino), Mare piccolo est un retour au cinéma, cinq ans après Per sempre : "J'ai décidé de faire ce film parce que les histoires à résonnances sociales qui parlent des oubliés me tiennent à coeur, or Taranto est une ville oubliée, profondément blessée, une ville où l'univers du travail est dans une situation tragique : la seule perspective d'emploi c'est de se faire embaucher par les aciéries de l'Ilva , dont on sort presque toujours gravement malade. Et malgré tout cela, j'ai trouvé dans ce quartier baptisé Paolo VI une humanité et, étonnament, une vie et une grande solidarité et une jeunesse qui, si on lui en donnait les moyens, pourrait exceller dans tous les domaines".

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'italien)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy