23/12/2008

Le cinéma espagnol obtient de nouveau un des résultats les plus médiocres avec son box-office pour l'année 2008. Les chiffres provisoires, légèrement plus hauts que ceux, très mauvais, obtenus en 2007, déçoivent largement les attentes nées au premier trimestre, qui semblait indiquer un revirement drastique de la tendance, avec une part de marché de 23,7% (contre 13,5% en 2007). Hélas, les choses sont tristement revenus à la normale, avec une part de marché de 14,7% au 16 novembre 2008 .

Selon les chiffres publiés par le ministère de la Culture, du début de l'année au 16 novembre, les films espagnols ont attiré près de 13,4 millions de spectateurs. En 2007, les entrées se sont montées à un total de 15,7 millions, et tout semble indiquer que le résultat final de cette année sera similaire et donc bien en-dessous de ceux obtenus les années précédentes (18,77 en 2006 et 21,29 en 2005).

Le miracle que semblait inaugurer El orfanato [+lire aussi :
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fiche film], qui a conquis 4.275.000 spectateurs contre toute attente, ne s'est pas répété. Seul point positif, contrairement à 2007, où seulement deux films ont dépassé le million d'entrées (El orfanato et Rec [+lire aussi :
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interview : Jaume Balagueró, Paco Plaza
interview : Julio Fernández
fiche film]), en 2008 huit titres ont franchi ce seuil, à commencer par Los crímenes de Oxford [+lire aussi :
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interview : Álex de la Iglesia
interview : Gerardo Herrero et Mariela…
fiche film] et Mortadelo y Filemón. Misión: Salvar la tierra [+lire aussi :
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fiche film]. Hélas, pour la première fois en six ans, aucun titre espagnol n'a dépassé les deux millions d'entrées.

Le plus préoccupant, c'est le manque de confiance du public dans le cinéma espagnol en dehors de ces cinq titres, qui représentent à eux seuls près de 46% des spectateurs du cinéma local – manque de confiance illustré par les échecs fracassants de Camino [+lire aussi :
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fiche film] de Javier Fesser, en compétition au Festival de San Sebastián (190.827 entrées), Sólo quiero caminar [+lire aussi :
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fiche film] d'Agustín Díaz-Yanes (173.703), Sangre de Mayo du réalisateur oscarisé José Luis Garci (122.083) et Gente de mala calidad [+lire aussi :
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fiche film] de Juan Cavestany (74.661).

(Traduit de l'espagnol)