11/02/2009

Deux coproductions belges se partagent l’affiche cette semaine. D’un côté, un projet d’animation largement encouragé par les instances de soutien belges. De l’autre, une adaptation d’un grand classique financée en partie par le Tax Shelter.

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interview : Viviane Vanfleteren
fiche film], premier long métrage du réalisateur irlandais Tomm Moore, est un cas d’école de la nouvelle vague de l’animation européenne. Face à la déferlante des films made in USA, les producteurs du vieux continent s’unissent pour mettre sur pied des projets ambitieux. Ainsi Les Armateurs (France) et Vivi Films (Belgique), encore auréolés du succès des Triplettes de Belleville [+lire aussi :
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fiche film], s’intéressent à ce projet d’adaptation fantaisiste de la célèbre légende du livre de Kells, un récit moyenâgeux à l’origine inconnue dont le manuscrit se trouve au Trinity College de Dublin. Les Armateurs amènent donc 36% du budget, de même que Vivi Films (avec le soutien de Promimage, de Wallimage, du Centre du Cinéma de la Communauté française et du Vlaams Audiovisueel Fonds), et le reste du budget est trouvé en Irlande. Les prises de vue et autres travaux en atelier se répartissent dans les trois pays. Le film sort aujourd’hui en France et en Belgique (sur 15 salles, distribué par Kinepolis).

L’autre coproduction belge de la semaine est symptomatique d’un autre phénomène assez répandu : les productions françaises qui viennent trouver en Belgique un complément financier grâce au Tax Shelter. Dans Un barrage contre le Pacifique [+lire aussi :
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fiche film], Rithy Panh s’attaque à deux monuments pour son retour à la fiction : Duras et Huppert. Il ne s’éloigne cependant pas trop de ses récentes amours documentaires, puisqu’il précise lui-même que ce qui l’intéressait dans le roman, c’est le "dialogue entre la réalité et la fiction". Produit par CDP pour la France, avec le soutien du grand chelem de la télévision française (France 2 cinéma, Canal + et Arte), le film est coproduit en Belgique par Scope Pictures.

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fiche film] de Charles Nemes (France), qui conte les aventures des pieds nickelés de la série télévisée Caméra Café qui "montent" à Paris, ainsi que celle, plus discrète et sur une seule salle à Bruxelles, du précieux documentaire slovaque présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, Blind Love [+lire aussi :
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fiche film] de Juraj Lehotsky.