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EXPLOITATION France

Vivendi et le casse-tête d'UGC

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Le groupe français UGC, leader européen de l’exploitation en salles, serait désormais contrôlé à 55,3 pour cent par Vivendi Universal qui ne voulait pourtant pas devenir actionnaire majoritaire.
La responsable de cette étonnante histoire : la banque BNP Paribas dont la filiale PAI a exercé le 5 juillet dernier son option de vente sur les 16 pour cent qu'elle détient dans le distributeur cinématographique. Obligé de racheter cette part pour 50 millions d’euros, Vivendi Universal passe donc automatiquement de 39,3 pour cent à 55,3 pour cent dans le capital d’UGC, sans disposer néanmoins de la majorité au conseil d’administration qui reste aux mains de la famille Verrechia.
Tenue secrète, l’information a été révélée hier par la presse économique française et son annonce, en même temps que la remise en cause de la vente de Telepiu à News Corp, n’arrange pas les affaires de Vivendi Universal qui voulait déjà vendre sa participation dans UGC.
La situation est complexe car non seulement UGC (850 écrans en Europe pour 64 millions d’entrées, présent aussi dans la distribution et la production e) doit donner son accord, mais il sera également difficile de trouver un acquéreur européen. En effet, le droit de la concurrence empêche ses grands rivaux, Gaumont et Pathé, alliés au sein d'Europalaces, de reprendre les salles françaises d'UGC, et l'hypothèse de l’entrée d’un repreneur américain dans l'exploitation cinématographique française, entraînerait sûrement un veto des pouvoirs publics. Un nouveau casse-tête à résoudre dont Vivendi Universal se serait certainement passé.

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