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Edward Hogg - acteur

Shooting Stars 2010 – UK

La Shooting Star britannique de 2010 nous parle de sa façon de jouer et de ses personnages dans les films Bunny and the Bull et White Lightnin'

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Cineuropa : Comment s’est fait la transition du théâtre au film ?
Edward Hogg : Ça a été tout simplement incroyable. J’ai fait 5 ou 6 ans de théâtre et j’avais beaucoup de mal à m’en sortir. J’avais de temps en temps des petits rôles à la télé, dans des films, mais seulement avec une ou deux répliques. C’est alors qu’a surgit White Lightenin’, et je crois que c’était le bon rôle, au bon moment et que mon visage correspondait à ce qu’on cherchait. En plus Dominique Murphy a insisté à ce que je joue dans ce film, bien qu’il y avait des acteurs établis qui avaient auditionné pour ce rôle, et que le film aurait pu être financé beaucoup plus vite si on avait choisi quelqu’un d’autre. A partir de ce moment là – je ne sais pas si ça m’a donné plus d’assurance aux auditions ou si c’est peut-être parce que les gens ont vu White Lightenin’ – je crois que je m’en sors mieux dans les films. Je n’arrive toujours pas à avoir des rôles à la télé, je continue à faire des castings, mais j’arrive jamais à décrocher un rôle. Mais dans les films, je me sens beaucoup plus à l’aise. Avant, j’étais mort de trouille quand je jouais dans un film. Je disais mes quelques répliques, et j’étais alors vite oublié. On a toujours l’impression de ne pas faire partie du film, on ne connait pas l’équipe, on ne connait pas les acteurs principaux. On n’arrête pas de s’inquiéter et de se demander si on a correctement dit nos une ou deux phrases. Mais quand on a un rôle un peu plus important, on crée des liens avec l’équipe, avec le réalisateur, et pour moi ça se rapproche beaucoup plus du théâtre. Maintenant, je n’ai plus aussi peur de participer dans un film. Chaque fois, j’apprends tellement de choses et je me dis que la prochaine fois si je cherche à atteindre un autre objectif, j’ai encore tellement à offrir en termes de jeu, que je me sens beaucoup plus confiant quand je me présente pour un rôle.

Quelle est votre approche par rapport à vos rôles dans les films ?
Avant, je détestais le concept de « méthode », mais je suis de plus en plus d’avis qu’il est important d’avoir une méthode lorsque vous jouez devant une camera. Donc oui, j’aborde le jeu devant la caméra d’une façon toujours plus méthodique. Non, je ne vais pas me mettre à vivre la vie de mon personnage, mais il existe certaines techniques qu’on peut utiliser pour se plonger dans un certain état émotionnel. On ne peut pas apprendre ces choses sans avoir joué dans un film. On peut vous envoyer dans une école d’art dramatique et on peut vous y enseigner ça, mais vous n’apprendrez pas à le faire. Il faut que vous vous visualisiez sur un écran. Peut-être faudrait-il qu’on travaille plus avec la caméra dans ces écoles, parce qu’on en fait vraiment pas assez à ce niveau là. Donc oui, mon approche devient de plus en plus méthodique.

Comment le film The Bunny and the Bull s’est-t-il présenté à vous?
Je venais tout juste de tourner White Lightenin’ et de revenir en Angleterre. C’était mon premier vrai film. Et puis j’ai auditionné pour Bunny and the Bull en passant par 4 auditions. C’était un casting tout à fait typique, où l’on est retenu au fur et à mesure, et où l’on regarde si votre profil correspond à ce qu’on cherche, et puis bon…Paul voulait quelqu’un comme moi.

A quel personnage ressemblez-vous le plus? A Stephen de Bunny and the Bull ou à Jesco de White Ligthnin’?
Ah oui...à Stephen. Je ressemble beaucoup à Stephen : un peu ringard et nul avec les femmes, ce qui ne sont pas forcément mes meilleures caractéristiques. Et en plus, je suis assez timide, je ne suis pas ce mec hyper cool, bon Jesco n’est pas super cool non plus, mais…non, je ne ressemble vraiment pas à Jesco.

Qu’est-ce que ça fait de gagner un prix comme le Shooting Star?
Je trouve ça vraiment sympa. C’est tellement agréable quand quelqu’un vous dit que vous avez bien fait quelque chose et que vous avez du potentiel. Ben, je ne sais pas, ne sais vraiment pas…Je suis sûr que se sera absolument merveilleux. J’ai vraiment hâte de recevoir le prix.

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