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Le goût des autres de Agnes Jaoui

Reportage

Interviews avec le délégué de l’ARP Yvon Thiec, le réalisateur Emidio Greco et Angelo Barbagallo, producteur

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de Federico Greco

Yvon Thiec – délégué de l’ARP

«La coproduction est une technique de financement et de fabrication de films, moi je dis qu’il faut aller plus loin dans la définition des objectifs y compris les objectifs qu’on pourrait avoir en commun au niveau européen ou même international, de façon à créer et de vrais points d’appui entre nous. Dans mes préoccupations il y a tout le point de vue, je dirais artistique, lié spécifiquement au cinéma et puis je dirais celui des actions politiques».

Emidio Greco – Réalisateur

«Dans l’attente, comment dire, d’une politique européenne qui affronte sérieusement le problème, on peut seulement essayer de faire face singulièrement. Le seul Pays qui a fait face à ce problème est la France. La France a le cinéma au centre de la politique de l’Audiovisuel depuis toujours, la politique culturelle française ne change pas avec les gouvernements, et en effet la part de marché du cinéma national a été l’année dernière de 47,1 pour cent. C’est une cinématographie qui produit désormais plus de 200 films par an et il a été calculé que les spectateurs seront en 2002 200 millions.
Mais même en France les films européens ne sont pas projetés en grandes quantité parce que le cinéma français cherche justement à défendre son cinéma avant tout et à l’exporter, et en effet la cinématographie française est celle qu’on exporte le plus ».

Angelo Barbagallo – Producteur

«Le problème est que presque toutes les cinématographies européennes vivent une situation de crise exception faite de la France. Comme a justement dit Yvon Thiec, le délégué de l’ARP, qui partait de ce concept. Le thème de la conférence est la circulation des films européens, mais l’intérêt de ces séminaires est dans les participations de tous, qui nous donnent un cadre de la situation des autres pays et ce qu’il en ressort est que la situation de la France est une situation anomale. Même si l’Espagne a eu une légère amélioration l’année dernière, personne n’arrive à avancer, personne n’arrive réellement à conquérir le marché ne serait-ce que nationalement. Et ce que disait Thiec, c’est qu’en France il existe une politique culturelle avec en son centre le cinéma. Et cette politique a donné au cinéma les moyens, en ayant le courage d’investir».

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