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Romuald Andrzej Klos - acteur

Interview

En 2003, dans l’attente de The Passion on le verra dans Le retour, de Claudio Bondì

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de Federico Greco et Miriam Tola

Avec son visage ossu et ses yeux de fous, Romuald Kols a conquis Mel Gibson qui l’a voulu dans le rôle inquiétant du Flagellateur dans The Passion, le kolossal qui se tourne en ce moment à Cinecittà.
Pour l’acteur polonais, qui ne perd pas une occasion pour déclarer sa Foi, il s’agit d’une performance particulière dans l’attente que quelqu’un lui offre la part tant attendue: celle de Jésus Christ.
Découvert par Peter Del Monte (La ballata dei lavavetri) et adopté par l’Italie, l’ancien architecte reconverti au cinéma, a été le moine aveugle dans I cavalieri che fecero l’impresa de Pupi Avati avant de tourner dans Il sole negli occhi de Andrea Porporati et dans L’Hiver de Nina Di Majo.

En 2003, dans l’attente de The Passion on le verra dans De reditu (le retour), de Claudio Bondì et dans Radio West (FM 97), le premier film de Alessandro Valori interprétée aussi par Pier Giorgio Bellocchio.

L’arrivée en Italie coincide avec le début de votre carrière cinématographique...
«Oui. Dans les années 80 j’ai passé une période en Italie et j’ai commencé à jouer dans des petits rôles mais plutôt importants dans des films comme Francesco de Liliana Cavani. Puis je partais au Canada où vivait ma famille. Le véritable début arriva quelques années plus tard avec La ballada dei lavavetri de Peter Del Monte. Il me découvrit par hasard dans une boîte et sur le tournage tous me soutenaient : ils appréciaient ma spontanéité, le plus grand secret pour un acteur. Le cinéma est un art, un talent inné, un don de Dieu. Et c’est aussi le moyen par lequel j’exprime ma Foi et je porte le message du Seigneur».

Le casting pour The Passion était surchargé. Comment avez-vous réussi à convaincre Mel Gibson?
«J’étais le dernier de la queue et je me suis mis à genoux à prier. J’ai été exaucé, Mel Gibson m’a aussi dit que je ressemblait à John Malkovich».

Parlez-nous de vos rôles dans De Reditu (le retour) et Radio West (FM. 97)
«Dans le film de Claudio Bondi je suis un marin rude et avide d’argent. Dans Radio West (FM 97) j’apparais dans la première scène: je suis un vieux serbe que l’interprète principal, un soldat italien engagé dans une mission humanitaire, cherche à convaincre d’abandonner sa maison».

Vois-tu des nouveautés dans le cinéma polonais?
«En Pologne il n’y a pas beaucoup de jeunes réalisateurs mais le marché s’ouvre comme le confirme le cas de Quo vadis de Jerzy Kawalerowicz, un film qui a coûté plus de 18 millions de dollars, une somme incroyable pour mon pays. Un phénomène nouveau est aussi celui des acteurs qui travaillent à l’étranger: en Italie est aussi arrivée Kasia Smutniak, la jeune actrice de Radio West (FM 97)».

Tu as reçu des offres de la Pologne?
«Oui. Le réalisateur Krzysztof Zanussi ma’ appelé pour son prochain film. Je ne connais par encore le scénario aujourd’hui mais je sais que parmi les producteurs il devrait y avoir aussi un italien».

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