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Rowan Atkinson, acteur dans Johnny English

Interview

L’acteur comique anglais dépeint le nouveau personnage qu’il interprète, le comparant au rôle traditionnel de Mr. Bean

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de Federico Greco et
Valeria Chiari

Son nom est English, Johnny English [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
. Profession: agent secret. Impossible de le comparer à ses illustres prédécesseurs, il est unique: il ne s’arrête devant aucun danger, et prend de face toute difficulté. Littéralement.
Certes, le mot ‘erreur’ ne trouve pas sa place dans le dictionnaire, même l’Agent Secret le plus improbable du Royaume-Uni se trompe: il peut lui arriver de se parachuter sur le mauvais gratte-ciel et de ne pas savoir utiliser de façon appropriée la technologie à sa disposition. Mais à la fin tout finit bien et grâce à son grand enthousiasme, à son fidèle secrétaire (Ben Miller) et à l’agent spécial Lorna Campbell (Natalie Imbruglia), il porte à terme sa mission, en sauvant les précieux bijoux de la couronne.
De passage à Rome pour promouvoir le film de Peter Howit, Rowan Atkinson son interprète principal, raconte sa nouvelle aventure cinématographique qui sort en contemporain sur les écrans italiens, britanniques et espagnols.

Une belle différence entre le personnage mué da Mr Bean et celui parlé de Johnny English?
«Pas tellement finalement. Au fond le comique des images reste encore fort. Ici aussi l’humour part des situations dans lesquelles se trouve le personnage, et le dialogue finit d’une certaine façon pour n’être qu’un support».

Pour son 007 vous êtes-vous inspiré plus à Roger Moore ou aux parodies des BD du genre ‘Mad Magazine’ par exemple?
«En réalité Johnny English n’est pas vraiment une parodie. Nous avons pris toutes les occasions pour amuser ou souligner l’aspect comique. Bien entendu il y a une intention comique mais non la volonté de faire des scènes amusantes à chaque moment.
Parmi les James Bond que j’admire, sûrement il y a ceux de Sean Connery et Pierce Brosnan. Mais je peux dire m’être plus inspiré au Bond de Roger Moore: à son charme flegmatique, au sourire serein et tranquille de toute situation. Même si mon personnage ressemble beaucoup plus à celui qui sort des romans de Fleming, que non au super héros cinématographique. Il est beaucoup plus maladroit et commet des erreurs stupides, en tombant dans des pièges parce qu’au lieu de réfléchir il cède aux louanges».

Mais le film Johnny English s’est-il vraiment inspiré aux clips publicitaires des années 90 réalisés pour la Barclays Bank?
«Oui. Ils avaient eu un grand succès et étaient perçus comme des mini-films. Passer de la clip au long-métrage n’a pas été vraiment facile».

Dans un moment d’évidente tension politique entre la France et l’Angleterre le fait que le britannique Johnny English se moque du français Pascal Sauvage (John Malkovich) qui veut être Roi, n’est-il pas un peu provocateur?
«A dire vrai les rapports entre France et Grande-Bretagne ne sont pas bons depuis au moins 250 ans. Je souhaite cependant que le public décide de mettre de côté les problèmes de guerre quotidienne pour jouir du film. Il ne s’agit pas d’une revanche des anglais sur les français. C’est juste une comédie qui veut faire rire et relaxer, en jouant sur la stupidité et l’inadéquation de ses interprètes. De tous ses interprètes».

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