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À bout de souffle

Bande Annonce [fr]

de Jean-Luc Godard

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mp4 (1920x1080) 1:19

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Un blouson noir, type de révolté et d'asocial, vient de voler une voiture sur la Côte-d'Azur. Arrogant et fier de sa prouesse, il s'enfuit à toute allure, le pied à fond sur l'accélérateur. Poursuivi par des policiers, il s'enfonce dans un bois longeant la route et tue le policier qui allait l'appréhender. Revenu à Paris, il traîne sa révolte et son insolence sur les Champs-Elysées où il retrouve une jeune étudiante américaine qui vend chaque soir le « New York Herald Tribune » pour vivre. La fille se laisse entraîner par cet assassin séducteur et, gardant le souvenir de nuits antérieures, le retrouve dans sa chambre. Dans un dialogue bavard et très grossier, ces jeunes expriment leur dégoût de la vie, leur angoisse et leur seul souci de jouissance physique. L'un et l'autre veulent savoir s'ils s'aiment. Pour le garçon, il faut « coucher » pour s'aimer. Pour la fille, il faut aimer pour « coucher ». Tandis que la radio suggère de « travailler en musique », les ébats amoureux du jeune couple se cachent sous un drap symbolique. Le matin se lève ; par un chaud soleil d'été, les jeunes amants se promènent dans Paris. La jeune étudiante va s'acheter une jolie robe. Le partenaire, traqué par la police dont les mailles du filet se resserrent, sait qu'il va vers la fin de cette liberté provisoire, et vers cette mort et ce néant qu'il aime et redoute. Menacée dans sa sécurité d'étrangère résidant à Paris, l'étudiante américaine livrera à la police cet être grossier et déconcertant qu'elle commence à aimer. Cerné par la police, il meurt sur la voie publique, atteint par une balle au moment ou il tentait de fuir. Son dernier mot sera « dégueulasse » en regardant celle qui l'a trahi.

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