email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

L'Académie de Platon

Bande Annonce [st en]

de Filippos Tsitos

flv (640x360) [8 MB]

Copiez et collez le code dans votre html pour intégrer cette vidéo, assurez-vous de bien créditer Cineuropa :

Chaque jour Stavros lève les stores métalliques de son tabac, accroche les journaux à la devanture du magasin puis arrange les chaises sur lesquelles ses amis et lui seront assis toute la journée, avec en point de mire, un carrefour poussiéreux entouré d’immeubles grisâtres abritant leurs négoces. Sur le trottoir d’en face, Patriote, leur chien, aboie pour leur plus grande fierté à chaque fois qu’un Albanais passe. En effet, Stavros et ses amis n’apprécient pas ces étrangers, même s’ils font le travail que les Grecs refusent d’accomplir, ni ces Chinois qui s’installent dans le quartier. À l’entrée de l’échoppe, la mère de Stavros, dont l’esprit décline, se morfond dans son fauteuil, malgré les soins et l’amour de son fils dévoué. Cette routine bascule brusquement le jour où elle tombe dans les bras d’un travailleur albanais en l’appelant «Mon fils!», en albanais. En effet, que sait Stavros sur ses parents? Sa mère lui a toujours raconté qu’une fois son père mort dans le Nord, elle s’installa à Athènes alors il n’avait qu’un an. Maintenant l’entourage de Stavros le regarde suspicieusement: est-il Grec ou Albanais? A-t-il le droit de chanter cette petite comptine raciste: «Albanais, albanais, tu ne deviendras jamais grec…» ?

Lire aussi

Privacy Policy