email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

FORMATION Europe

Journal du Berlinale Talent Campus – 2ème jour

par 

Berlin, 16/02/2010 - Aujourd’hui, la journée au Berlinale Talent Campus a débuté à 11 heures avec "La vie secrète des sons" : le réalisateur anglais Peter Strickland (Katalin Varga [+lire aussi :
critique
bande-annonce
Interview Peter Strickland - Réalisate…
fiche film
]
lauréat de l’Ours d’argent en 2009) et l’ingénieur du son allemand Stefan Busch (Le parfum – Histoire d’un meurtrier [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
) nous ont parlé de leur passion pour la conception sonore et pour les possibilités méconnues du son en tant qu’outil narratif et expressif indépendant par rapport à l’image.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

Trop souvent, le son est purement fonctionnel, il copie ou amplifie les messages déjà exprimés visuellement. Mais Strickland et Busch, tous deux de grands admirateurs des bruits industriels de Eraserhead et en général du travail sonore de David Lynch, sont pour l’exagération, le caractère aliénant, un dialogue pas forcément pacifique et cohérent entre le son et l’image (repensez au son mécanique envahissant et inquiétant superposé aux grésillements et aux bruits "naturels" dans une scène de course dans un champ dans Katalin Varga). Mais ils sont aussi pour une recherche incessante de nouvelles "démonstrations sonores", de bruits enregistrés et crées ad hoc pour chaque film et chaque scène : « On dirait qu’il y a le même chien dans tous les films », plaisante Busch, un peu révolté, et cela à juste titre vu le travail réalisé pour Le parfum, où presque chaque bruit a été mis en évidence grâce à un travail acharné de recherche et d’invention.

A 14 heures, nous nous sommes rendus au théâtre de la HAU 1 pour une rencontre avec Christian Berger, le directeur de la photographie d’exception connu pour sa collaboration avec Michael Haneke. Très sympathique, il nous a accompagnés à travers une chronologie des étapes principales de sa carrière et s’est concentré sur le caractère esthétique sous-jacent de la photographie de chaque film (du tournage en HD de Caché [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Margaret Menegoz
interview : Michael Haneke
fiche film
]
au très distingué tournage en noir et blanc du film Le Ruban blanc [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Michael Haneke
fiche film
]
). Il nous a également parlé de l’évolution de sa relation avec Haneke, de l’harmonie totale qui règne entre eux (il paraît que sur le tournage, ils n’ont même pas besoin de s’adresser la parole) et a comparé les façons très différentes de travailler d’un réalisateur à l’autre, en particulier Haneke et Gitai…le tout, accompagné de potins et d’anecdotes inoubliables (comme Isabelle Huppert sur le tournage du film La pianiste [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
).

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy